L’ASCENDANCE DES NUAGES


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L’ASCENDANCE DES NUAGES

 

 

 

Pourquoi le Coran évoque-t-il à plusieurs reprises le phénomène de l'ascendance des nuages ? Quel intérêt de décrire un tel processus, alors que jusqu’au vingtième siècle, les météorologues n’y avaient vu rien d’autre qu’un développement issus de mécanismes physiques, sans importance particulière ?  Ce phénomène est reproduit dans les versets correspondants et fournit des précisions sur la signification souvent erronée donnée parles orientalistes. Le Coran dit ceci : « C’est Dieu  qui envoie les vents qui élèvent les nuages. Il les étend dans le ciel selon Sa Volonté, Il en fait des masses nuageuses, puis tu vois l'ondée sourdre de leurs seins… ». (Coran. 30.48)

Egalement : « C'est Dieu qui envoie les vents qui élèvent les nuages. Nous les dirigeons vers un pays mort de sécheresse. Ainsi Nous faisons revivre la terre après sa mort. » (Coran.  35.9)

Les orientalistes  n’ont jamais été au même diapason pour décrire le phénomène  et se contredisent allégrement. Ainsi,  l'expression coranique  « les vents qui élèvent les nuages », devient chez certains : « les vents qui agitent les nuages. »  Pour d’autres,  « les vents qui sillonnent les nuages »  ou encore « Il (Dieu) fait naître les nuages. » Ces versions qui divergent entre elles  de par la volonté (ou l’ignorance) de leurs auteurs ne contribuent pas à clarifier la situation et ont une incidence fâcheuse  sur les traductions du Texte Sacré, en dénaturant son contenu.

 Le terme arabe  « Younchi » signifie dans ce contexte « élever » et non « faire naître ». La conjonction  « oua » (et) qui marque la simultanéité, sous-entend que les éclairs se produisent alors que s'élèvent (et se développent) les formations  nuageuses, et non pendant leur naissance. La différence est importante. La première version correspond à l'esprit du Coran et à la réalité des phénomènes météorologiques, la seconde est équivoque et doit être écartée.

La synthèse des versets coraniques  permettra de reconstituer la position du Texte Sacré concernant  le phénomène de l’élévation des  formations nuageuses qui est mentionné,  à trois reprises différentes. Cette ascendance est suivie  par l'accroissement des nuages qui augmentent de volume, tout en s’élevant dans le ciel. Il existe  une simultanéité entre l'ascendance  des nuages et le développement des formations nuageuses qui sont liées à ces mécanismes physiques. Ce qui correspond exactement à la réalité.

 Selon les météorologues, c’est l'évaporation de l'eau au niveau de la planète (océans et terres continentales) qui fournit à l'atmosphère, l'humidité nécessaire à la formation des nuages porteurs de pluie. Pour enclencher le cycle des précipitations pluvieuses, la vapeur d'eau doit  absolument se condenser. Le processus se déclenche lorsqu'il y a saturation de l'air, laquelle varie en fonction de la température du milieu ambiant. Elle passe de 5 grammes d'eau, par mètre cube d'air, lorsque la température est de zéro degré centigrade, à 30 grammes, pour une température de 30 degrés centigrades. L'air chaud peut ainsi contenir beaucoup plus d'humidité que l'air froid. Ce que n’importe qui peut  constater dans les pays tropicaux où l'atmosphère est chaude et moite, alors que dans les pays nordiques, elle est froide et sèche.

Toutefois, pour se condenser, les masses d'air doivent subir un changement important qui a pour conséquence d'augmenter leur humidité relative, ou degré hygrométrique. Quand ce degré atteint cent pour cent, l'air est saturé et la condensation commence à se produire. (Ce sujet est traité plus complètement  dans l’article,  intitulé : « Les vents qui fécondent »).  Voici  comment s’enclenchent ces mécanismes : La condensation ne peut intervenir que par le refroidissement des masses d'air nuageuses, chargées d'humidité. Celles-ci doivent s'élever dans le ciel, entraînées par des courants ascendants vers la troposphère, qui est la zone de turbulences et le siège de phénomènes météorologiques intenses.

Au fur et à mesure de leur ascendance, les masses d'air vont se refroidir, car la température décroît à ce niveau de 4 à 10 degrés centigrades par kilomètre. Ce faisant, l'humidité relative de l'air augmente, comme expliqué plus haut, et atteint son point de saturation. La vapeur d'eau se condense alors, et de minuscules gouttelettes d’eau vont se former, donnant leur apparence laiteuse aux nuages. Mais, il ne pleut pas encore, parce que les courants ascendants maintiennent en suspension les fines gouttelettes et s'opposent à leur chute. Pour vaincre cet obstacle, plusieurs milliers de gouttelettes vont fusionner (phénomène de coalescence) pour former une goutte de pluie assez lourde pour être précipitée vers le sol. L'ascendance est donc une étape indispensable, non seulement dans la saturation de l'atmosphère, la condensation de la vapeur d'eau, la formation des nuages et leur accroissement dans le ciel, mais aussi dans l'élaboration des mécanismes qui provoquent les précipitations pluvieuses.

Voici comment le Professeur G. Viers, de l'Université de Toulouse spécialiste en climatologie décrit le phénomène « La cause fondamentale du refroidissement qui mène à la saturation et à la condensation (ainsi qu’à la  formation de nuages), c'est l'ascendance accompagnée de l'évolution thermique adiabatique (sans échange de chaleur avec l'extérieur). » C’est exactement le processus décrit par le Coran Sacré. L’auteur affirme que pour passer de la condensation à la précipitation, il faut qu'il y ait ascendance de l'air. « C'est une notion capitale en la matière, trop souvent négligée. Or de tous les processus amenant la condensation, seule l'ascendance peut engendrer la pluie ou la neige. »

Cette réalité longtemps méconnue par les chercheurs est partagée désormais par tous les spécialistes, qui touchent de près ou de loin à la météorologie et à la climatologie. Par ailleurs, il existe plusieurs types d'ascendances et de convections qu’il n’est pas nécessaire de détailler en raison de leurs fonctions analogues. L'intérêt est de souligner le rôle irremplaçable que tient l'ascendance dans le développement des nuages, la condensation de la vapeur d'eau et la formation de la pluie et qui ont été mis en valeur par le Coran Sacré, alors qu’aucune source au monde, même celle émanant de spécialistes en la matière n’y faisait mention !

Bien que ce phénomène a été décrit et explicité plusieurs fois dans le Coran,  les orientalistes, n’ont su l’interpréter correctement, au point de  le dénaturer. Mais, qui pourrait leur en faire grief,  puisque les spécialistes eux-mêmes ont dû attendre le 20ème  siècle pour en comprendre les mécanismes ? Jamais aucune source avant le Coran n'a établi de parallèle entre l'ascendance des nuages et le déclenchement des précipitations. C'est pourtant une relation de cause à effet indéniable, encore que l'évidence était loin d'être perçue comme telle, pour s'imposer à l'esprit. Surtout au septième siècle de l’ère chrétienne, quand le Coran Sacré a été révélé pour promouvoir la raison et la vérité, alors que les populations occidentales  vivaient plus sous l’influence de Satan, de ses méfaits et des chasses aux sorcières !

 

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