Le Jihād en Islam - partie III


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Reste à voir de près le mot Jihād en Islam, dont la guerre ne représente, en fait, qu’une partie de ses sens variés. Cependant, il serait difficile de relever tous les Versets qui traitent du mot Jihād et ses variations, car la traduction en français varie selon le contexte. Nous citons à titre d’exemples, les Versets suivants :
⇔ - « Et Nous Recommandâmes à l’homme de faire le meilleur envers ses père et mère. Et s’ils te poussent (jāhidāk) à M’associer ce dont tu
 
 
 
n’as aucune science, ne leur obéis donc pas. Vers Moi sera votre retour, Je vous Informerai alors de ce que vous faisiez. » (29 :8 ) ⇔ - « Et s’ils te poussent (jāhidāk) à M’associer ce dont tu n’as aucune science, ne leur obéis donc pas, et tiens-leur compagnie dans le monde avec bienveillance. » (31 : 15) ⇔ - « Ceux qui accusent les volontaires en aumône, parmi les croyants, ou ceux qui ne trouvent que leurs efforts (juhdahum), et se moquent d’eux : Allah s’Est Moqué d’eux et ils auront un douloureux châtiment. » ( 9 : 79 ) ⇔ - « Et ceux qui devinrent croyants disent : ‘’Sont-ce ceux-là, ceux qui ont juré par Allah, de tous leurs serments ( juhd aymānahum ), qu’ils sont avec vous ?! Vaines ont été leurs oeuvres, alors ils furent des perdus. » ( 5 : 53 ) Le mot Jihād revient dans quarante et un Versets du Qur’ān, sous la forme de dix-sept dérivés et variations. Et il revient, indirectement, sous-entendu sous le terme de combat, plus d’une vingtaine de fois. Le contenu de ces Versets englobe les différents emplois du terme dans le domaine guerrier. Seront donc cités la plupart des Versets qui ont trait avec le Jihād : ses normes et ses préceptes, ses causes, ses préparatifs, sa rémunération ; le Jihâd pour l’Appel ; le Jihād pour la voie d’Allah ; et le péché de manquer au Jihād : ⇔ - « Le Combat vous a été prescrit et c’est une abomination pour vous ; mais il se peut que vous haïssiez quelque chose et que ce soit un bien pur vous, et il se peut que vous aimiez quelque chose et que ce soit un mal pour vous. Cependant, Allah Sait et vous ne savez pas. » ( 2 : 216 ) ⇔ - « Ils t’interrogent sur le combat durant le mois sacré, dis : « Y combattre est une lourde coulpe, écartement de la cause d’Allah et mécréance envers Lui et la Mosquée Sacrée. Mais en expulser ses habitants est encore plus grave pour Allah. La sédition est plus grave que le meurtre ; et ils ne cesseront de vous combattre jusqu’à ce qu’ils vous détournent de votre Religion, s’ils peuvent. Et celui qui apostasie d’entre vous de sa Religion et qui meurt en étant mécréant : ceux-là alors vaines seront leurs actions dans le monde et dans la vie Future ; ceux-là sont les condamnés au Feu ; ils s’y éterniseront. » ( 2 : 217 )
 
 
 
⇔ - « Le mois sacré pour le mois sacré, et aux choses sacrées, talion équivalent. Quiconque alors vous agresse, agressez-le dans la mesure de son agression contre vous. Craignez Allah et sachez qu’Allah Est avec ceux qui craignent » ( 2 : 194 ) ⇔ - « Et préparez-leur tout ce que vous pourrez comme forces et licous de chevaux pour que vous en épouvantiez l’ennemi d’Allah, votre ennemi, et d’autres qu’eux, que vous ne connaissez pas. Allah les Connaît. Et quelle que soit la dépense que vous ferez pour la cause d’Allah, elle vous sera entièrement acquittée, et vous ne subirez aucune injustice. » ( 8 : 60 ) ⇔ - « Combattez pour la cause d’Allah, ceux qui vous combattent et n’agressez point, car Allah n’Aime point les agresseurs. » ( 2 : 190 ) ⇔ - « Et tuez-les où vous les saisirez, expulsez-les de là où ils vous ont expulsés : la sédition est pire que le meurtre. Ne les combattez pas auprès de la Mosquée Sacrée à moins qu’ils ne vous y combattent. Si alors ils vous combattent, tuez-les. Telle est la punition des mécréants. » ( 2 : 191 ) ⇔ – « Et combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de sédition et que la Religion soit pour Allah. Si jamais ils s’arrêtent : pas d’agression, sauf contre les injustes. » (2 :193) ⇔ - « Il a été permis à ceux qui sont combattus, de se défendre, en raison de l’injustice qu’ils ont subie. Certes, pour leur donner victoire, Allah Est sûrement Omnipuissant./ Ceux qui furent expulsés de leurs demeures sans aucune juste cause, rien que pour avoir dit : ‘ Notre Seigneur Est Allah ’. » ( 22 : 39,40 ) ⇔ - « (...) et combattez les polythéistes en totalité comme ils vous combattent en totalité. Sachez qu’Allah Est avec ceux qui le craignent » ( 9 : 36 ) ⇔ - « Et s’ils veulent te trahir, ils ont déjà trahi Allah auparavant, c’est pourquoi Il Donna prise sur eux. Allah Est Tout-Scient, Sage. » ( 8 : 71 )
 
 
 
⇔ - « Et s’ils parjurent, après avoir conclu leur pacte, et s’attaquent à votre religion, alors tuez les meneurs de la mécréance, qui ne tiennent point serment, peut-être cesseraient-ils. » ( 9 : 12 ) ⇔ - « Ceux d’entre eux avec qui tu conclus un pacte, puis chaque fois ils violent leur pacte et ils ne craignent point./ Si tu les saisis à la guerre, effarouche par eux ceux qui sont derrière eux, peut-être se souviendraient-ils./ Et si tu redoutes une trahison de quelques gens, rejette (le pacte) avec loyauté. Certes, Allah n’Aime point les traîtres. » ( 8 : 56-58 ) ⇔ - « Oh Prophète, combats les mécréants et les hypocrites, et sois rude envers eux. Leur refuge sera la Géhenne, piètre destin. » ( 66 : 9 ) ⇔ – « Et s’ils s’inclinent pour la paix, incline-toi aussi et fie-toi à Allah. Il Est, Lui, l’Omni-Audient, le Tout-Scient. » ( 8 : 61 ) ⇔ – « (...) Mais s’ils battent en retraite, et ne vous combattent plus, ou s’ils vous propose la paix, Allah ne vous Donne alors aucun moyen contre eux./ Vous trouverez d’autres qui veulent obtenir votre amāne et obtenir l’amāne de leur gens. Chaque fois qu’ils sont poussés à la sédition, ils y sont repoussés. Mais s’ils ne battent pas en retraite, et ne vous proposent pas la paix, et ne déposent pas les armes, prenez-les alors et tuez-les où vous les saisirez. Et ceux-là, Nous vous Donnerons contre eux un pouvoir évident. » ( 4 : 90,91 ) ⇔ – (...) S’ils se repentent, accomplissent la prière, s’acquittent de la Zakāt, libérez-les. Certes, Allah Est Absoluteur, Miséricordieux. » (9: 5 ) ⇔ – « Et si un des polythéistes te demande refuge, donne-lui refuge afin qu’il entende les paroles d’Allah, ensuite fais-le parvenir à son lieu de sécurité. Cela, parce que ce sont des gens qui ne savent pas. » ( 9 : 6 ) ⇔ - « Que ceux qui troquent la vie Future contre la vie terrestre combattent donc pour la cause d’Allah ! Quiconque combat pour la cause d’Allah et qu’il soit tué ou qu’il vainque, Nous lui Accorderons une immense rémunération » ( 4 : 74 )
 
 
⇔ - « Et ne considère point ceux qui sont tués pour la cause d’Allah, comme morts, bien au contraire : ils sont vivants auprès de leur Seigneur et reçoivent leur subsistance » ( 3 : 169 ) ⇔ - « Ceux qui ont émigré et furent expulsés de leurs demeures, qui ont souffert pour Ma cause, qui ont combattu et furent tués, J’Expierai sûrement leurs mauvaises actions » ( 3 : 195 ) ⇔ - « Ruez-vous légers ou alourdis, luttez avec vos biens et par vous-mêmes pour la cause d’Allah. Cela est meilleur pour vous, si vous saviez. » ( 9 : 41 ) ⇔ - « Certes, Allah A Racheté des croyants leurs âmes et leurs biens, par le Paradis qui sera à eux. Ils combattent pour la cause d’Allah, ils tuent et ils sont tués. » ( 9 : 111) ⇔ - « Croyez en Allah et en Son Messager, luttez pour la cause d’Allah avec vos biens et par vous-mêmes. Cela est meilleur pour vous, si vous saviez. » ( 61 : 11 ) ⇔ - « Certes, Allah Aime ceux qui combattent pour Sa cause, en rang, comme s’ils étaient un édifice bien consolidé. » ( 61 : 4 ) ⇔ - « Combats donc pour la cause d’Allah, tu n’es chargé que de toi-même. Et incite les croyants, puisse Allah mettre fin à la guerre de ceux qui devinrent mécréants. Allah Est plus Fort en rigueur et plus Fort en supplice. » ( 4 : 84 ) ⇔ - « Et si vous êtes tués pour la cause d’Allah, ou si vous mourez, c’est sûrement une absolution de la part d’Allah et une miséricorde bien meilleurs que ce qu’ils amassent. » ( 3 : 157 ) ⇔ - « Et luttez pour Allah comme il se doit de lutter pour Lui. » ( 22 : 78 ) ⇔ - « O vous qui devîntes croyants, persévérez, rivalisez de persévérance, soyez aux aguets et craignez Allah, peut-être cultiveriez-vous » ( 3 : 200 )
 
 
⇔ - « O vous qui devîntes croyants, lorsque vous rencontrez ceux qui devinrent mécréants s’avançant, ne vous détournez point d’eux en fuyant. / Et quiconque leur tourne le dos ce jour-là, si ce n’est par stratagème pour un combat ou pour aller se rallier à un groupe, celui-là encourt une colère de la part d’Allah : son gîte sera la Géhenne. Piètre destin ! » ( 8 : 15,16 ) Tel qu’on vient de le lire, le combat est prescrit par Allah. Il est prescrit bien qu’il soit une abomination en soi, mais c’est un mal qui contient du bien. Dès le début, le sens du combat guerrier est nettement délimité dans cette prescription. Il est abomination, car il écarte du culte, écarte de l’adoration à laquelle l’être humain se doit d’accomplir sans distractions, puisqu’elle est le motif de sa présence ou sa raison d’être. Le Jihād est un combat conditionné, quant à ses normes, à son but, à son déroulement, à ses conditions ou à ses effets. Un combat conditionné par la noblesse de caractère et la juste mesure. Ne pas combattre durant le mois sacré, le Ramadan ; ne pas combattre dans la Mosquée Sacrée, à moins que les mécréants n’y mènent le combat dans son enceinte, la raison suprême du Jihād étant la défense de la Religion. Les causes de ce Jihād sont nettement précisées : l’expulsion des musulmans de leurs demeures ; les séditions que mènent les mécréants, car la sédition est considérée plus grave que le meurtre. Contre quoi il est prescrit aux musulmans de préparer toutes leurs forces, pour épouvanter, pour effaroucher, et point pour massacrer ou anéantir au fil de l’épée !
Comme règle divine, il est dit : ne jamais agresser, ne jamais commencer l’attaque, mais se défendre, dans la mesure de l’agression subie. Si l’ennemi trahit, et il a l’habitude de trahir, de parjurer, de s’attaquer à l’Islam, alors il faut tuer « les meneurs de la mécréance » qui ne tiennent point serment. ! C’est là que le combat se doit d’être rude. Cependant, si ces ennemis, si ces traîtres mécréants qui corrompent et dénaturent les Textes sacrés ou les pactes, si ces hypocrites semeurs de sédition, ces polythéistes, battent en retraite ou s’ils proposent la paix et ne combattent plus, les musulmans se doivent de s’abstenir du combat et d’accepter la paix. Bien plus, si ces mécréants se repentent, accomplissent la prière, s’acquittent de la Zakāt, ils sont libérés. Il n’est dit nulle part qu’ils doivent même adopter l’Islam. Ce qui est précisé clairement dans le Qur’ān, à leur égard, est net : « Et que
 
 
les gens de l’Evangile jugent d’après ce qu’Allah y Révéla. Quiconque n’a pas jugé d’après ce qu’Allah Révéla, ceux-là alors sont les pervertis » ( 5 : 47 ) Si alors les gens de l’Evangile ont manipulé leurs Textes, s’ils ont caché ou éliminé les Textes Révélés, s’ils ont dévié du droit chemin, ou s’ils sont considérés pour cela des « pervertis », par Allah, ce n’est pas la faute aux musulmans ! L’autre côté du Jihād, qui précise de combattre pour la cause d’Allah, pour instaurer le monothéisme, est un devoir qui incombe à tous les croyants, qui doivent lutter avec leurs biens et par eux-mêmes, en persévérant, en rivalisant de persévérance ; lutter en rang, unis et non en désaccord, sans fuire ou tourner le dos à la lutte. Mais c’est une lutte qui doit être menée par la sagesse et la bienveillante exhortation, par la discussion de la façon la meilleure. Quant à la rémunération, ceux qui meurent pour la cause d’Allah, sont vivants auprès de leur Seigneur et reçoivent leur subsistance : Ils ont le Paradis comme demeure, et verront expiées leurs mauvaises actions. Ce combat pour la Cause d’Allah, a pour conséquence d’être une absolution et une miséricorde à la fois. Le Jihād en Islam, dans le strict domaine de la guerre, sera étudié dans le chapitre suivant, non seulement à travers les Versets du Qur’ān, mais aussi à travers les Hadiths du Prophète, qui complètent, par la pratique, les détails précis. Ce qui prouve à quel point les accusations imputées au mot Jihād sont catégoriquement mal fondées. Il est prescrit pour la défense de la foi, la défense du territoire, la défense des croyants qui y vivent, et la défense du système étatique, récemment instauré, qui donna pouvoir et efficacité à cette société. Il est loin d’être un combat qui vise à l’extermination d’autrui, à l’anéantissement de l’adversaire, à annihiler sa présence. Il est surtout loin de ce critère biblique, qui impose, sous peine d’être maudit éternellement, de ne point garder son épée de répandre le sang ! Férocité inhumaine, que les fanatiques dirigeants du sionisme appliquent aveuglément et impunément surtout nos jours. Car ce crime, qu’aucune expression ne peut décrire, ces atrocités sauvages qui se passent en Palestine, contre un peuple démuni de tout, à part son droit à part entière, sur cette terre, sur Sa Terre, demeurera, pour la vie, une honte ineffaçable de l’Histoire du sioniste et de la chrétienté qui le seconde inconditionnellement. Une honte qui couvre et couvrira l’Occident qui sait se taire, qui a l’habitude de se taire, tant qu’il s’agit de l’Islam ou des musulmans à éliminer!
 
 
Cette mission suprême de la défense de la foi et des croyants, de la diffusion absolue du message divin, à travers une dimension éthique peu connue, une dimension toute de constance, de persévérance, d’humble obéissance, fait du Jihād un élan juste à l’opposé de ce que l’on trouve dans les écrits des deux Révélations monothéistes précédentes. Car la notion d’institutions d’affrontement avec l’autre s’est sublimée dans la notion d’effort sur soi, grâce à la raison absolue du Jihâd, qui constitue un devoir de justice. C’est ce qui explique le succès si rapide, si complet, si inattendu, accompli par les jeunes forces musulmanes, élancées avec ferveur contre les Empires byzantin et sassanide. Cette réussite n’était point due seulement à l’enthousiasme de la croyance ou à la profonde conviction religieuse, vraie et victorieuse à la fois, mais aussi et surtout à la réalité historico-sociale de ces deux empires, qui sortaient tous deux d’une lutte sanglante. Une lutte qui les avait opposés jusqu’en 628, rivalisant de concurrence pour la domination du Proche-Orient. Affaiblis par ces luttes, ces deux empires souffraient de considérables difficultés intérieures. L’Empire byzantin, sous l’égide d’Héraclius, vivait de profondes querelles religieuses, de caractère persécutif, mené par les orthodoxes de Constantinople, contre les monophysites et les jacobites de Syrie et de l’Egypte. De sorte que les habitants de ces deux pays accueillirent avec une ferveur sincère, les musulmans qui étaient carrément plus tolérants. L’exemple se perpétua, avec des détails plus ou moins variés, selon les circonstances de chaque pays. Cette tolérance, cette simple clarté des prescriptions divines islamiques, cet humanisme profond et équitable, fit qu’en douze ans, de 633 à 645, la Mésopotamie, la Palestine, la Syrie et l’Egypte ont connu la délivrance des persécutions fanatiques, grâce à l’Islam et grâces aux musulmans. C’est ce qui confirme et donne crédit au phénomène de l’expansion de l’Islam, qui demeure un des faits les plus marquants et les plus constants de l’histoire du monde, depuis le premier tiers du VIIe siècle.
Cette clarté des prescriptions divines islamiques, scrupuleusement gardées intactes, depuis la Révélation du Qur’ān jusqu’à la fin des temps, est-il dit, revient au fait qu’il n’y a point d’ « alchimie » imposée par un obscurantisme quelconque, point de messianisme, point d’histoire organisée, remaniée, réajustée ou manipulée, point de messie, de
 
 
médiateur ou de médiation ourdie, point de rédempteur ou de rédemption inventée de toute pièce ! Rien de toutes ces machinations ecclésiales. Rien qu’un simple choix à faire entre le bien et le mal, entre le licite et l’illicite, entre un chemin de Rectitude, nettement prescrit, et une tortuosité louvoyante. Un choix perpétuel que doit faire chacun des êtres humains, et qui le place tout seul, face à son Créateur, n’ayant que ses propres actions, délibérément choisies, pour passer son examen du Jugement Dernier. Dans le déroulement historique de la société, signalons que durant la période mekkoise, l’essentiel de la notion du Jihâd était centré sur l’Appel, sur la divulgation du Qur’ân, de ses enseignements et de ses prescriptions. Après l’émigration à al-Madinah, se forma la première société islamique. Un Etat composé des émigrés qui accompagnaient le Prophète, des nazaréens qui les y accueillirent, des juifs qui décidèrent de vivre avec les musulmans. Une société réglée par une constitution et un nouveau système d’Etat, sur lequel veille un responsable de maintenir l’ordre en cette société naissante. Une fois établie, cette société avait à préserver ses frontières et ses ports, avait à les défendre contre toute attaque, avait à combattre violemment tous ceux qui interviennent pour accaparer ou porter atteinte à ce système basé sur l’équité. Comme elle avait à combattre ceux qui résistaient à l’Appel, en ourdissant des complots contre l’Etat, ou ceux qui persistaient à adorer les idoles. Ce combat, ce Jihād, se devait d’être mené selon les préceptes du Qur’ān : « Appelle à la Cause de ton Seigneur par la sagesse et la bienveillante exhortation, et discute avec eux de la façon la meilleure. » ( 16 : 125 ) Sagesse et bienveillante exhortation, et point par contrainte, puisqu’il est dit clairement dans d’autres Versets qu’on n’est chargé que de la transmission, de la transmission évidente : ⇔ - « Obéissez à Allah, obéissez au Messager, et prenez garde ! Si jamais vous vous écartez, sachez qu’à Notre Messager n’incombe que la transmission évidente. » ( 5 : 92 ) ⇔ - « Soit que Nous te Montrions une part de ce que Nous leur Promettons, ou que Nous te Rappelions, il ne t’incombe que la transmission, et à Nous incombe le jugement. » ( 13 : 40 ) ⇔ - « Rappelle donc, tu n’es qu’un rappeleur : / tu n’es pas un dominateur, pour eux. » ( 88 : 21, 22 )
 
 
⇔ - « Si donc ils se détournent, Nous ne t’Avons point Envoyé pour eux comme conservateur : il ne t’incombe que la transmission. » ( 42 : 48 ) Tel qu’on le voit, même le Prophète, n’avait qu’à transmettre le Message, sans la moindre contrainte, sans la moindre domination. Une transmission par la sagesse et par la bienveillante exhortation, et non par l’extermination ou par l’éradication des peuples. C’est une vérité soutenue par l’Histoire même des combats, menés par les musulmans, que ce soit du temps du Prophète ou plus tard. Ce qui démentit et élimine toute accusation, tissée et imposée, à travers des siècles, disant que l’Islam a été répandu par l’épée. N’est-il pas temps, après tant d’accusations démenties, que l’Occident dans son ensemble, orientalistes, missionnaires et médias, en particulier, révisent leurs agressivités, reconsidèrent leurs attitudes obstinées, qui ne portent atteinte, au fond, qu’à leur probité ?! N’est-il pas temps d’avouer et de condamner les faussetés incluses ou imposées, dans toutes sortes de documents, depuis des siècles, et de mettre fin à ces fraudes qui falsifient la réalité, qui discréditent leurs auteurs, et qui trompent surtout le lecteur occidental par leur contenu mensonger ? Lecteur qui finit par avoir une sorte de haine innée, à l’égard de l’Islam et des musulmans... N’est-il pas temps, après tant de massacres et de boucheries ourdis, préparés de concert, entre les différentes institutions maffieuses, étatiques, politiques, et ecclésiastiques, de comprendre que l’Islam est la troisième et dernière Révélation du Monothéisme, qu’il a été Révélé, entre autres, pour remédier aux deux premières qui ont été manipulées ?! Et de comprendre, surtout, que la Vérité finit toujours par éclater ?!
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