VI) La Trinité dans les paganismes antiques


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VI) La Trinité dans les paganismes antiques
 
Les Chrétiens ont pris les idées de la déité de Jésus, de son incarnation et de la trinité de chez les païens. Feuilletons les pages de l’histoire des nations polythéistes avant J-C. Ils étaient les premiers novateurs de ces trois domaines. Les Chrétiens y ont ajouté quelques rares et simples modifications, comme le changement des noms des trois hypostases. Le concept du dieu incarné remonte à plus de quatre mille (4.000) ans avant J-C. Les Babyloniens les ont appliquées lorsqu’ils partagèrent les dieux en trois catégories, le dieu du ciel, celui de la terre et celui de la mer. La trinité donna des appellations à ses trois membres chez les indiens, Brahmâ, Vishnu et Siva, ces trois dieux font Un. Dans son imploration, Atanis le pieux: « Ô vous, les trois dieux, sachez que je ne reconnais que l’existence d’un seul dieu. Dites-moi quel est le véritable dieu parmi vous pour lui adresser mes prières et mes voeux !» Aussitôt les trois dieux lui apparurent et lui déclarèrent : « Sache, ô homme dévot qu’il n’y a pas de différence réelle entre nous. Ce que tu vois n’est qu’un aspect supposé. L’entité unique qui apparaît à travers les trois hypostases, c’est l’Etre Absolu.» Une statue trouvée dans les vestiges des Indiens était constituée d’un corps comportant trois têtes. Elle symbolisait la trinité. Cette conviction se répandit dans les autres paganismes, on la trouve en Egypte avec Osiris, Isis et Horus, dans la Perse antique avec Ourmadz, Mitras et Aharmâne, en Scandinavie avec Ouwine, Tourâ et Farî, au Mexique avec Tizktolbyoukâ, Ihôtilîbôshtkî et Talâkôkâ. Les Chrétiens se sont inspirés de la trinité des philosophes grecs qui se composait de l’existence, de la science et de la vie. Il y a encore de nombreux types de trinité qu’il est inutile de citer pour ne pas allonger notre essai[1].
 
Même la recommandation qui a clôturé le concile de Nicée a copié celles des polythéistes. L’historien Malfîr a rapporté sur le vu de livres indiens où il est écrit : « Nous croyons en Safistarî (le soleil), dieu, maître de tout, créateur des cieux et de la terre, en son fils unique Anî (le feu) qui est une lumière inengendrée, pareil à son père dans leur essence et qui s’est incarné en Fâyoû (l’esprit) dans le ventre de Maya la vierge. Nous croyons en Fâyoû qui est issu du père. Fâyoû se prosterne devant lui et le glorifie[2] L’encyclopédie britannique va jusqu’à dire : «Le modèle intellectuel de la conviction de la Trinité est d’origine grecque. Des prescriptions israélites y furent ajoutées. Elle est, sur le plan de la forme, chrétienne car ses conceptions sont extraites de la Bible mais elle est un mélange de philosophies étrangères. Les termes, le Père, le Fils et l’Esprit Saint, proviennent du Judaïsme, l’expression de ‘’l’Esprit saint’’ n’a été que rarement prononcée par Jésus.» Léon Gauthier a dit : « Le Christianisme s’est largement imbu de pensées et d’idées de la philosophie hellénistique. La nature divine chrétienne est prise à partir du néo-platonisme et c’est pour ce motif que nous trouvons de grandes affinités entre les deux.» La philosophie des Grecs s’est expatriée de son pays d’origine vers Alexandrie. Alexandre d’Alexandrie[3] y a vu le jour, il parlait de la Trinité qui, selon lui, se compose de Dieu, de la Raison et de l’Esprit. Aussi les évêques de cette illustre cité furent les premiers tenants de la Trinité et figuraient parmi ses défenseurs
 
On dit également que le polythéisme se faufila par le canal de Rome. Wel Diourânt a enregistré : « Dès que le Christianisme a envahi Rome, les païens se convertirent à la religion naissante, le grand rabbin - le pape - fut alors appelé l’adorateur de la grande Mère. Le professeur Robertson confirma ce point de vue dans son livre {Le paganisme du Christianisme.} Pour lui, ces croyances sont arrivées de la Perse à Rome vers l’an 70 avant J-C. D’autres pensent que ces convictions émanèrent de la pensée pharaonique et s’incorporèrent au Christianisme à cause du voisinage des deux pays : la Palestine et l’Egypte. Quelques autres vérificateurs croient que leur introduction passa par la ville de Tarse alors considérée comme un grand centre de rayonnement de la littérature grecque. Paul est né dans cette cité et y a grandi ; il en garda une empreinte indélébile toute sa vie[4]. Et comme l’infiltration du paganisme dans le Christianisme est une réalité qui scintille pareille à la lumière du soleil, il était du devoir de quelques auteurs, courageux et équitables, de reconnaître cette vérité. Citons parmi eux Mériem Djamilah, convertie à l’Islam qui a dit : « J’ai étudié les bases du Christianisme et j’ai observé qu’elles concordaient fortement avec les religions païennes surannées au point qu’il n’y a pas de différence entre les deux, à l’exception des noms ou des formes.»
 
Le professeur de l’archéologie Jarslâf Krînî, dans son livre {La religion des anciens Egyptiens} a enregistré : « La Trinité est étrangère au véritable Christianisme, elle est importée du polythéisme pharaonique.» Le savant Robertson dans son livre {Le paganisme du Christianisme} étale à profusion les preuves qui attestent cette vérité. Il a écrit : « Je suis bien heureux de clamer à tous les Chrétiens qui ont commenté et critiqué mon livre-ci, que nul d’entre eux n’a trouvé de failles dans les réalités que j’ai exhibées. Ceci m’a conduit à la conclusion suivante à savoir que la majeure partie  des prescriptions chrétiennes actuelles sont un plagiat du paganisme.» Les auteurs du livre {La légende de l’incarnation de Dieu} ont repris la même idée. Ils ont écrit : « La croyance que Jésus est Dieu ou le fils de Dieu ou que Dieu s’est incarné en lui, ne sont que des mythes de polythéistes et leurs fables anciennes.[5]». On ne peut que conclure que la Trinité résulte de ces paganismes anciens. L’ensemble s’est égaré de la route, vraie et naturelle et s’est éloigné de la bonne direction prêchée par les prophètes. Ceux-ci n’ont adoré que l’Omnipotent. Dieu, dans le Coran, nous informe sur la l’origine de la mécréance dans laquelle les Chrétiens sont tombés : ﴾Les Juifs disent : « Ouzaïr est fils de Dieu !» et les Chrétiens disent : « L’Oint est fils de Dieu !» Voilà ce qu’ils disent de leurs propres bouches. Ils ressassent les assertions des impies qui les ont précédés. Dieu les confonde ! Comme ils se trompent[6].﴿
 
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[1]) Voir :
 
a) Les convictions païennes dans le Christianisme de Md Tâhar Et-Tanîr – Pages : 13/23.
 
b) Le Christianisme de Ahmed Chalabî – Page : 118/120.
 
c) Etude sur la Torah  et l’Evangile de Kâmil Sa‘fâne – Pages : 81 et 228.
 
[2]) Voir :
 
a) Le fanatisme et la tolérance de Md El-Ghazalî – Page ; 100.
 
b) Les moyens de destructions dans le Christianisme et l’évengésilisation de Ibrâhîm El-Jabhâne – Page : 52.
 
[3]) Il a été patriarche de sa ville natale de 313 à 336, il condamna l’arianisme au concile de Nicée. (N.T)
 
[4]) Voir :
 
a) Les convictions païennes dans le Christianisme de Md Tâhar Et-Tanîr – Page : 173.
 
b) Le Judaïsme et le Christianisme de Md Dhiâ’ Er-Rahmâne El-A‘dhamî – Pages : 282, 299 et 414/415.
 
c) Le Christianisme de Ahmed Chalabî – Page : 150.
 
[5]Voir :
 
a) Débat limpide entre Abdellah et Abdelmassîh deAbdelwadoûd Chalabî – Pages : 67 et 73.
 
b)) Le Christianisme tel qu’il a été révélé à Jésus de ‘Alâ’ Abou-Bekr – Page : 139.
 
c) Le Christianisme de Ahmed Chalabî – Page : 152.
 
d) Jésus dans le Coran, la Torah et l’Evangile de Abdelkrim El-Khatîb – Page 137.
 
e) Les croyances des Chrétiens monothéistes entre l’Islam et le Christianisme de Hosnî El-Atîr – Pages 19/20.
 
[6]) Verset 30 de la sourate d’Et-Tawbah
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