Troisièmement
Troisièmement :
Il a assuré qu’il jouit du témoignage du Créateur qui ne souffre d’aucun doute. « Si je témoignais en ma faveur mon témoignage ne serait pas valable. Mais c’est un autre qui témoigne en ma faveur et je sais que ce témoignage à mon sujet est vrai…Et le Père qui m’a envoyé témoigne aussi en ma faveur. Seulement, vous n’avez jamais entendu sa voix et vous n’avez jamais vu son visage.» (Jean 5-31/37)Ce témoignage est inscrit dans les livres anciens qui témoignaient en sa faveur. « Vous étudiez avec soin les Ecritures parce que vous pensez trouver en elles la vie éternelle, ce sont justement elles qui témoignent de moi …Si vous croyiez, vraiment, en Moïse, vous me croiriez aussi, car il a écrit à mon sujet (Jean 5-39/47)
Nous ne trouvons, dans aucun livre de Moïse destiné aux Juifs, aucune prophétie annonçant l’avènement de Jésus, aucune idée d’un dieu qui se fait homme et qui se laisse crucifier. Mais ces mêmes livres ont prédit la venue d’un prophète généreux. Ne prétendent-ils pas que Moïse a annoncé l’arrivée du Messie : «C’est un prophète comme toi que je leur susciterai du milieu de leurs frères.» (Le Deutéronome 18/18) Le prophète Jean-Baptiste a témoigné, avec sincérité, en faveur de Jésus, mais ce dernier se passe de cette attestation loyale, car Dieu avant lui avait adopté la même attitude. Celle-ci d’ailleurs est consignée dans les livres auxquels ils croient. «Vous avez envoyé des messagers à Jean et il a rendu hommage à la vérité. Je n’ai pas besoin, moi, du témoignage d’un homme…Mais j’ai pour moi le témoignage plus grand que celui de Jean.» (Jean 5-33/36) Il n’existe dans les paroles de Jean-Baptiste rien qui arbore la déification mais nous savons qu’il envoya des messagers pour lui demander s’il était ou pas le Messie que les juifs attendaient.
Quatrièmement :
Jésus a insisté sur la différence entre Dieu et lui. Il a précisé «Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait lui-même…Mais c’est un autre qui témoigne en ma faveur…Le Père qui m’a envoyé qui témoignera…Mais ne pensez pas que je vous accuserai devant mon Père… » (5-20/32, 37,45)