Les signes de Dieu sont partout (partie 2 de 2)
Nous ne devons pas oublier qu’il y a une autre facette à tout cela. Si la nature qui nous entoure est d’une pureté émouvante, qu’en avons-nous fait, nous, les hommes? Nous avons raffiné le pétrole et construit des machines avec divers métaux, mais nous avons, ce faisant, pollué terre et océans. Nous avons fait du monde un lieu envahit de fumées toxiques, de bruit, de pollution et de guerre. Nous avons utilisé ces ressources pour faire des choses si extrêmes qu’il semble ne plus y avoir aucune solution pour régler les problèmes engendrés par nos propres mains. La majorité des problèmes auxquels nous sommes confrontés, aujourd’hui, ne proviennent que de nous-mêmes.
La terre tourne sans cesse de deux façons – sur son axe et sur son orbite – mais ce faisant, elle ne fait aucun bruit. Chaque jour, un nombre incroyable de créatures meurent dans l’océan, mais elles ne causent pas de pollution. L’univers fonctionne selon les ordres du divin créateur depuis des milliards d’années, sans jamais avoir à se réorganiser, car la façon dont il est organisé est parfait. Il y a d’innombrables étoiles et planètes qui se meuvent dans l’espace : elles conservent la même vitesse, sans que celle-ci ne diffère jamais. Tous ces miracles sont infiniment plus merveilleux que n’importe quelle création de l’être humain et ils se produisent à chaque instant, dans ce monde que nous habitons. De quelles preuves supplémentaires avons-nous besoin pour comprendre qu’un Créateur intelligent se trouve derrière tout cela?
Lorsque nous observons les diverses formes de vie, nous assistons à un étonnant spectacle. De toutes les créatures qui habitent la terre, celle qui nous intéresse le plus est l’homme. D’une façon qui constitue un grand mystère pour nous, il est parfaitement constitué. Ses os forment un squelette, qui est recouvert de chair et scellé par une couche de peau, de laquelle sortent des poils et des cheveux. Avec le sang qui court dans ses veines, voilà un être humain qui marche, qui porte des choses dans ses bras, qui entend, qui sent, qui goûte, qui possède un cerveau, qui se souvient de choses, qui accumule de l’information, l’analyse et l’exprime ensuite sous forme de discours ou d’écrit.
La formation d’un tel être constitue un miracle certain. Les particules dont est composé l’homme sont les mêmes qui composent la terre ou la pierre. Mais avons-nous jamais entendu le sol parler ou vu une pierre marcher? Le terme « miraculeux » n’est pas assez fort pour décrire les capacités de l’homme. Ce qui le distingue de la terre et des pierres, à part le fait de marcher, de parler, de penser, etc, c’est tout simplement la vie qui l’habite.
L’homme n’a qu’à penser à la nature de son être pour comprendre la nature de Dieu. L’ego, chez l’homme, a sa propre individualité, qui est tout à fait distincte de celle des autres. L’ego de l’homme est absolument certain de sa propre existence. C’est cette partie de lui qui pense, ressent, se forme des opinions et des intentions et les met en pratique, prend des décisions. Chaque être humain a sa propre personnalité, avec une volonté individuelle. Croire en Dieu est similaire au fait de croire en soi-même, car dans les deux cas, le processus mental est le même. Allah dit, dans le Coran, que l’homme est une preuve en lui-même. De la même façon, il n’a qu’à regarder la création qui l’entoure pour éprouver une certitude quant à l’existence de Dieu.
Les gens exigent des preuves miraculeuses pour croire en Dieu et en Son message. Mais de quelles preuves supplémentaires ont-ils besoin alors qu’ils ont tout l’univers qui les entoure comme miracle, univers qui fonctionne à la perfection depuis des milliards d’années? Si ceux qui doutent ne sont pas prêts à accepter un tel miracle, comment pourraient-ils cesser de douter lorsqu’il s’agit de miracles de moindre envergure? Dieu a donné à l’homme tout ce dont il avait besoin pour vivre sur terre et pour croire en Lui. Si, malgré cela, il ne croit toujours pas et refuse de reconnaître la grandeur et la perfection de Dieu, il n’a que lui-même à blâmer.
Celui qui a trouvé Dieu a trouvé tout ce qu’il lui fallait. Après avoir découvert Dieu, il n’a plus de découvertes à faire, car toute son attention est tournée vers Lui. Dieu devient, pour lui, un trésor qu’il chérit et c’est vers Lui qu’il se tourne pour tous ses besoins.
Supposez que quelqu’un mange une pomme, mais qu’il n’y trouve aucune saveur ni satiété. C’est comme s’il n’avait pas mangé de pomme ou du moins, quelque chose qui ressemblait à une pomme. Il en est de même pour la découverte de Dieu. Celui qui a réellement trouvé Dieu savourera toute l’essence de cette expérience. Quiconque prétend avoir trouvé Dieu sans avoir ressenti l’allégresse qui accompagne cette découverte n’est peut-être pas sincère dans sa quête. Il a peut-être découvert quelque chose qu’il a pris pour Dieu. Il est comme celui qui mange une fausse pomme et qui n’en tire aucune satisfaction.
L’univers de Dieu est une collection d’atomes. Dans sa forme élémentaire, il est composé du même type de matière inerte, mais Dieu l’a modelée en de nombreuses formes diverses : la lumière, la chaleur, la faune, la flore, l’eau… Il a également donné à cette matière des couleurs, des saveurs, des odeurs; et tout ce à quoi Il a donné du mouvement est minutieusement réglé. Découvrir ce Dieu qui a créé un tel univers rempli le cœur et l’âme de bonheur et d’allégresse et ouvre l’esprit à la beauté et à la délicatesse du monde.
Quand un enfant naît, la joie de ses parents ne connaît aucune limite. Que dire, alors, de notre expérience de Dieu, qui est la source de toute beauté, joie et vertu? En Le découvrant, est-il possible de demeurer de glace? C’est difficile à imaginer, car une expérience aussi sublime doit nécessairement laisser son empreinte sur une personne.
