LA FIN DU SOLEIL
LA FIN DUSOLEIL
Le soleil est né de l'effondrement d'un nuage de matière interstellaire. Lorsque la température et la pression au centre du nuage étaient devenues énormes, les réactions de fusion thermonucléaires s'enclenchèrent, convertissant l'hydrogène en hélium et produisant une émission de rayonnement intense. Cette phase dure selon les spécialistes, depuis environ 4,55 milliards d'années. Après le cycle de l'hydrogène, le soleil amorcera la fusion de l'hélium puis celle du carbone, etc. (Voir l’article : « Les derniers jours de la Terre »). Lorsque le combustible nucléaire n'arrivera plus à fournir assez d'énergie pour maintenir sa cohésion, le soleil entrera dans une phase de destruction et de désagrégation qui devrait aboutir à sa mort.
Selon les astrophysiciens et jusqu'à présent, 30 à 35 pour cent de l'hydrogène ont été convertis en hélium. Aussi, ils accordent encore une longue vie à l'astre solaire. Certains parlent de 5 milliards d'années, d'autres plus. Une querelle de chiffres, puisqu’aucune partie n’est en mesure de valider ses thèses. Pour preuve écart existant entre les différentes prévisions.
La mort du soleil est une notion nouvelle introduite par le Coran qui décrit d'une façon saisissante les grands phénomènes qui se produiront durant cette ultime catastrophe. Il faudra attendre le 20ème siècle pour voir les chercheurs interpréter correctement les désastres annoncés, qui ont été explicités dans l’article intitulé : « L’étoile à neutrons ». Les nombreux passages consacrés à ce sujet évoquent l'évolution du soleil qui se transformera en astre de mort. Cela est d'autant plus vrai que sa destruction entraînera celle du globe terrestre. Voici quelques exemples puisés dans le Livre Sacré qui semblent assez éloquents : « Il (le Seigneur de l’univers) a soumis le soleil et la lune, chacun poursuivant sa course jusqu'à un terme fixé. » (Coran 13.2).
L'association du soleil et de la lune est très courante dans le texte coranique. Il s'agit de deux astres de première importance pour les terriens qui influencent la vie de tous les peuples. L'expression « terme fixé » (ou encore « terme préétabli ou prédestiné »), traduit de la formule « adjalin moussema » signifie une échéance, un destin temporel, limité par une fin déterminée à l'avance. Cette locution est souvent employée, comme le prouve la citation suivante :« Implorez le Pardon de votre Seigneur. Soumettez-vous à Lui. Il vous assurera une vie heureuse, jusqu'au terme fixé... » (Coran 11.3)
Le « terme fixé » se rapporte ici, non seulement à la mort de l'individu, mais également par extension, à la fin du monde et même de l’univers et de toute la création, puisque le terme fixé à la planète est celui de sa fin ultime. A travers ces formules, il convient de voir, outre l'aspect du problème, la manifestation de la Puissance Divine, qui préside aux destinées, de chaque être vivant et de chaque végétal, si minimes soient-ils, dans un cadre cohérent régi par des Lois universelles.
La même expression revient plusieurs fois de suite pour décrire la mort du soleil qui doit intervenir à une échéance connue du Seul Créateur : « Ne vois-tu pas que Dieu fait pénétrer la nuit dans le jour et qu'Il fait pénétrer le jour dans la nuit et qu'Il a assujetti le soleil et la lune chacun poursuivant sa course jusqu'au terme fixé ? » (Coran 31.29).
Ou encore : « Il enroule la nuit sur le jour et le jour sur la nuit. Chacun (de ces processus) poursuivant sa course, jusqu'à un terme fixé. N'est-Il pas le Tout-puissant. Celui qui pardonne ? » (Coran 39.5).
D’autres passages, notamment le verset 35.13 va dans le même sens. De toute manière, il n’est pas utile de multiplier les exemples pour démontrer que le Coran a bien prédit, la fin du soleil, qui doit intervenir (dans quelques milliards d'années ?) après épuisement du combustible nucléaire. Les spécialistes sont unanimes pour estimer que les choses devront se passer ainsi, conformément aux observations réalisées sur d'autres étoiles qui ont connu un sort identique.
Le Coran fait aussi référence à la lune, car le satellite de la terre est intimement lié à l'évolution du soleil, tout comme la terre. Lorsque le cataclysme final emportera le soleil, la lune sera elle aussi réduite en poussière. La communauté de destin est ainsi rappelée car l'existence des planètes est tributaire de celle de l'astre central qui, renferme 99,8 pour cent de toute la matière du système solaire.
Dans son livre intitulé « Les derniers jours de la terre », Pierre Kohler envisage lui aussi l'éventualité de la destruction de la terre (et de la lune), par suite de la désintégration du soleil. Cependant, il tient à rassurer le lecteur en précisant que la catastrophe n'interviendra pas avant cinq milliards d'années. D'une façon générale, tous les spécialistes qui abordent un thème lié au fonctionnement et à l'évolution du soleil, s'entendent pour pressentir une fin conforme au schéma qui a été décrit et qui a été observé ailleurs dans le ciel. Il n’existe pas dans l'histoire des peuples, de traités scientifiques ou d'ouvrage sérieux pour évoquer la mort du soleil. Cela est dû au rôle bienfaisant de l'astre solaire considéré comme le dispensateur de la lumière et de la vie. Au point d'être déifié par des communautés païennes. Et, ainsi que chacun le sait, les dieux ne meurent pas. Du moins dans l'imagination de leurs adeptes.
Pour la religion brahmanique, l'ère cosmique équivaut à une période comprenant plusieurs phases caractérisées par l'état de chaos initial, puis interviennent de la création, le maintien de l'univers et enfin le retour au chaos initial. Chaque grand cycle doit durer l'équivalent de 4 290 millions d'années. Cependant, malgré le rapprochement avec la réalité, aucun phénomène ne se rapporte spécifiquement à la mort du soleil qui annonce la fin de la vie.
La Biblerelate à son tour l'exploit de Josué qui arrêta la course du soleil, pour permettre aux Israélites de vaincre leurs ennemis. (Ancien Testament 10.2) Cependant, il n'y a aucune allusion à une quelconque destruction du soleil à la fin des temps. Un tel événement semble pourtant bien plus probant que celui de stopper le cours du soleil et qui implique d'aller à contre-courant des lois de la nature.
En définitive, il importe de savoir, que la mort du soleil est bien programmée par le Créateur de l’univers, qui a fixé un terme irrévocable à toute chose. Cette fin, pour naturelle qu'elle puisse paraître aujourd’hui, ne pouvait être envisagée par les anciennes civilisations qui n’avaient aucune notion du phénomène. Aucune allusion à ce phénomène n’existe dans la littérature mondiale. Une fois encore, par la pertinence de ses révélations, le Coran s'impose comme le Livre Sacré dont l'origine divine s'affirme incontestablement.