Comment saurai-je laquelle de mes actions gagnera l'agrément de Dieu ?
Comment saurai-je laquelle de mes actions gagnera l'agrément de Dieu ?
Dieu inspire toujours les actions de la meilleure manière, à travers la conscience de celui qui Le craint. Dans ce verset, Dieu dit :
O vous qui croyez ! Si vous craignez Dieu, Il vous accordera la faculté de discerner entre le bien et le mal, absoudra vos péchés et vous recevra en Sa grâce, car Il est le Détenteur de la grâce infinie ! (Coran, 8 : 29)
Il ne faut pas oublier : la première voix qu'un individu entend dans son cœur est la voix de la conscience, qui l'aide à faire la différence entre le bien et le mal. C'est cette même voix qui lui dicte le comportement qui plaît à Dieu. Les gens qui craignent Dieu parviennent à la vérité en écoutant la voix de leur conscience.
Y a-t-il dans l'individu une autre voix que sa conscience ?
Toutes les autres voix, à part celle de la voix de la conscience sont les "voix de l'âme" qui tentent de faire taire la conscience. L'âme corrompue (nafs ammara) essaie de toutes ses forces de nous écarter du bon comportement et de nous pousser aux mauvaises actions.
Elle n'agit pas très ouvertement. Elle peut avancer certaines excuses qui paraissent valables. Elle peut nous amener à dire : "tout cela ne mènera à rien". Dieu formule cette vérité dans le Coran :
Par l’âme ! – par Celui qui la créa en harmonie et lui inspira son vice et sa vertu ! – (Coran, 91 : 7-9)
Comme ces versets l'indiquent, l'homme est en proie au péché, mais il sait qu'il a le devoir de s'en garder. L'homme est mis à l'épreuve dans son choix entre le bien et le mal.
Comment voyons-nous ?
Dieu vous a fait sortir du ventre de vos mères, dénués de tout savoir, et vous a donné l'ouïe, les yeux et les cœurs (l'intelligence), afin que vous soyez reconnaissants ! (Coran, 16 : 78)
Le processus de la vision s'opère progressivement. Durant ce processus, des amas de lumière (photons), qui se déplacent de l'objet en direction de l'œil, passent à travers le cristallin, à l'avant de l'œil, d'où ils sont projetés, à l'envers, sur la rétine, à l'arrière de l'œil. Ici, la lumière est transformée en signaux électriques transmis par les neurones à un point minuscule appelé centre de la vision, à l'arrière du cerveau. Ce signal électrique est perçu comme image par ce centre, dans le cerveau, après une série de processus. En fait, le mécanisme de la vision a lieu dans un minuscule point de la partie arrière du cerveau, totalement noire, et complètement isolée de la lumière.
Quand nous disons "nous voyons", nous percevons les effets d'impulsions qui atteignent d'abord nos yeux et ensuite notre cerveau après avoir été transformés en signaux électriques. Ainsi, lorsque nous disons que nous voyons, notre cerveau traite des signaux électriques.
Qu'il s'agisse du livre que vous êtes en train de lire ou d'un paysage illimité que vous voyez lorsque vous contemplez l'horizon, tout est contenu dans ce minuscule espace. Cela est également valable pour les différentes perceptions qui nous parviennent de nos autres sens.
Que signifie être un "ensemble de perceptions"?
Toutes les informations que nous avons du monde qui nous entoure nous parviennent grâce à nos cinq sens. Le monde que nous connaissons consiste en ce que voient nos yeux, en ce que touchent nos mains, en ce que sent notre nez, en ce que goûte notre langue, et en ce qu'entendent nos oreilles. La recherche moderne révèle que nos perceptions ne sont que les réponses créées dans le cerveau par des signaux électriques. A cet égard, les gens, les couleurs, la sensation de fermeté, et tout ce que nous reconnaissons et acceptons en terme de monde extérieur, ne sont que des signaux électriques qui atteignent nos cerveaux.
Prenons par exemple un morceau de fruit : des signaux électriques se rapportant au goût, à l'odeur, à l'apparence, à la fermeté du fruit atteignent nos cerveaux via les nerfs et élaborent l'image de ce fruit. Si les nerfs qui parcourent le cerveau sont sectionnés, les perceptions relatives à ce fruit disparaissent. Ce que nous percevons comme un fruit est en fait un ensemble de perceptions qui atteignent nos cerveaux. Nous ne pouvons jamais établir si cet "ensemble de perceptions" a une réalité extérieure. Nous n'avons aucune possibilité de sortir de nos cerveaux pour nous mettre en contact : nous n'avons que nos perceptions.
L'existence du monde extérieur est-elle indispensable ?
Nous ne pouvons pas savoir si le monde extérieur existe vraiment. Chaque objet n'étant qu'un ensemble de perceptions et ces perceptions n'existant que dans l'esprit, alors, le seul monde qui existe vraiment est celui des perceptions. Le seul monde que nous connaissons est celui qui existe dans nos esprits : celui qui est dessiné, attesté et rendu vivant ici ; celui, en bref, qui est créé à l'intérieur de nos esprits. C'est le seul monde dont nous pouvons être sûrs.
Sommes-nous dupes de croire à la réalité de nos perceptions, sans aucun correspondant matériel ?
Oui, nous sommes dupes de croire à la réalité de nos perceptions sans aucun correspondant matériel. C'est pourquoi nous ne pouvons jamais prouver que les perceptions observées dans notre cerveau ont des correspondants matériels. On peut concevoir que ces perceptions proviennent d'une source "artificielle". Nous faisons souvent l'expérience de ce sentiment dans nos rêves, où nous vivons des événements, voyons des gens, des objets et des environnements qui semblent totalement réels. Pourtant, tous ne sont que de simples perceptions. Il n'y a aucune différence basique entre le rêve et le "monde réel", tous deux sont expérimentés dans le cerveau.
Si les entités matérielles que nous connaissons sont en fait des perceptions, alors qu'est-ce que le cerveau ?
Puisque nos cerveaux appartiennent au monde physique au même titre que nos bras, nos jambes, ou n'importe quel objet, ils sont aussi une perception, au même titre que tous les autres objets. Un exemple concernant les rêves éclairera davantage notre propos : imaginons que nous voyons un rêve. Dans ce rêve, nous avons un corps imaginaire, un bras imaginaire, un œil imaginaire, et un cerveau imaginaire. Si, durant notre rêve, on nous demande : "où voyez-vous ?", nous répondrions : "je vois dans mon cerveau." Maintenant, à vrai dire, il n'est plus question de parler de cerveau, mais d'une tête imaginaire et d'un cerveau imaginaire. Ce qui voit les images n'est pas le cerveau imaginaire dans le livre, mais un "être" qui est bien "au-delà" de lui.
Qui ou qu'est-ce qui perçoit ?
Jusqu'à présent, les gens pensaient que le cerveau était chargé de percevoir. Quand nous analysons le cerveau, cependant, nous voyons qu'il ne contient rien, sinon des molécules de lipides et de protéines, qui existent également dans d'autres organismes vivants. Cela signifie qu'à l'intérieur de la pièce de chair appelée cerveau, il n'y a rien pour observer des images, pour constituer une conscience, ou pour créer un être que l'on appelle soi-même.
Il est clair que l'être qui voit, entend et sent est d'une nature supra-matérielle. Cet être est "vivant", et n'est ni matière, ni une image de matière. Cet être associe les perceptions devant lui en utilisant l'image de notre corps.
Cet être est l' "esprit". Dans le Coran, Dieu affirme :
Ils t'interrogent au sujet de l'esprit. Dis : "L'esprit relève de l'ordre de mon Seigneur." Et on ne vous a donné que peu de connaissance. (Coran, 17 : 85)
Puisque ce que nous percevons comme le monde matériel n'est constitué que de perceptions vues par nos esprits, quelle est donc la source de ces perceptions ?
Ainsi que nous l'avons mis en évidence, la matière n'a pas en elle-même d'existence autonome. Puisque la matière est une perception, elle apparaît comme quelque chose d'"artificiel". C'est que cette perception doit avoir été provoquée par un autre pouvoir, ce qui signifie qu'elle a été créée. Il est absolument évident qu'il y a un Créateur, qui a créé la totalité du monde matériel, lequel est une somme de perceptions, et continue Sa création sans cesse. Ce créateur est Dieu, l'Omnipotent. Le fait que les cieux et la terre ne soient pas stables, que leur présence n'ait été rendue possible que parce que Dieu les a créés et qu'ils disparaîtront si Dieu met fin à cette création, tout cela est expliqué dans le verset suivant :
Dieu maintient les cieux et la terre pour qu'ils ne s'affaissent pas. S'ils s'affaissaient, nul autre, après Lui, ne les soutiendrait. Il est plein de mansuétude, Il est Celui qui pardonne. (Coran, 35 : 41)
L'amour de Dieu n'est-il pas suffisant ? La crainte de Dieu est-elle indispensable ?
Selon le Coran, l'amour véritable suscite le respect et éloigne des comportements abhorrés par Dieu. Lorsque nous regardons les vies et actions des gens qui croient que l'amour seul suffit, nous voyons que leur comportement amoureux est caractérisé par l’inconstance. Cependant, une personne qui aime Dieu sincèrement suit strictement Ses commandements, évite les choses qu'Il a prohibées et accomplit les actions qu'Il approuve. Elle montre son amour en recherchant l'agrément de son Seigneur à chaque instant de sa vie, par un profond respect, une confiance, une obéissance et une loyauté sans failles, envers Lui.
Comme conséquence à cet amour, elle craint profondément de perdre l'agrément de Dieu et d'encourir Son courroux. Toutefois, n'exprimer son amour que par des mots alors que l'on mène une vie insouciante et que l'on transgresse les lois établies par Dieu, voilà certainement une attitude très hypocrite. Dans le Coran, Dieu a ordonné à l'homme de Le craindre :
Revenez repentants vers Dieu ; craignez-Le ; acquittez-vous de la prière ; ne soyez pas au nombre des polythéistes. (Coran, 30 : 31)
Avec quelle intensité un croyant sincère doit-il craindre Dieu ?
N'importe quelle personne consciente de l'existence de Dieu et en connaissant Ses beaux attributs craint Dieu profondément. C'est pourquoi en plus d'être infiniment compatissant et miséricordieux, Dieu est aussi le Dominateur suprême (al-Qahhar), Celui auquel il sera rendu des comptes (al-Hasib), Celui qui châtie (al-Mua'dhib), le Vengeur (al-Muntaqim), Celui qui envoie en enfer (al-Saiq). C'est pourquoi les musulmans craignent Dieu dans l'invisible ; ils savent que personne n'est à l'abri de Son châtiment. Comme ils savent qu'ils devront Lui rendre compte de tout ce qu'ils ont fait, ils évitent d'agir de manière à Lui déplaire. Nous devons toutefois ajouter que la crainte dont il est question ici a une connotation totalement différente de la crainte caractéristique des sociétés non croyantes. C'est une crainte qui apaise le croyant, le motive et le pousse à agir pour gagner l'agrément de Dieu. Voici ce que Dieu ordonne aux croyants :
Craignez Dieu autant que vous le pouvez ! Ecoutez ! Obéissez ! Faites l'aumône ! Ce sera un bien pour vous. Ceux qui seront préservés de leur propre avarice, voilà ceux qui seront heureux. (Coran, 64 : 16)
N'importe quel lecteur du Coran peut-il le comprendre ?
Dieu a descendu le Coran pour guider tout le monde. C'est pourquoi le Coran est extrêmement compréhensible et clair. Dieu y souligne cette caractéristique : "Une lumière et un livre clair vous sont venus de Dieu" (Coran, 5 : 15). Un autre verset clarifie cela davantage :
Nous l'avons [le Coran] fait descendre en de clairs versets. (Coran, 22 : 16)
A présent, pour être capable de comprendre la sagesse du Coran et d'en saisir les caractéristiques suprêmes, le lecteur doit être sincère à 100 % et penser en accord avec sa conscience.
Puis-je lire le Coran tout le temps ?
Le Coran est le guide principal auquel le croyant aura recours toute sa vie. Dans un verset du Coran où Dieu s'adresse aux épouses du Prophète, Il leur ordonne : "Souvenez-vous des versets de Dieu et de la sagesse qui vous ont été récités dans vos maisons..." (Coran, 33 : 34) et Il exhorte tous les croyants à réciter le Coran. Comme le montre ce verset, les croyants lisent les écritures dans leurs maisons et se souviennent de leurs versets. Néanmoins, il est plus important encore de lire puis de mettre entièrement en pratique et d'observer rapidement les injonctions du Coran.
Le Coran s'adresse-t-il à toutes les époques ?
Dieu a descendu le Coran comme guide pour tous les mondes et tous les temps :
Voici une explication claire destinée aux hommes ; une direction et une exhortation pour ceux qui craignent Dieu. (Coran, 3 : 138)
Dans le Coran, Dieu cite des exemples puisés dans les événements passés afin que les gens, tout au long des âges, prennent garde et ne répètent pas les mêmes erreurs. Aujourd'hui encore, on peut ordinairement être confronté à des événements similaires à ceux relatés dans le Coran.
Dieu a-t-Il préservé les versets du Coran jusqu'à ce jour sans aucun changement ?
Le Coran est protégé par Dieu. Il est parvenu jusqu'à notre époque sans aucun changement durant 1400 ans. Dieu nous informe de cette vérité :
Nous avons fait descendre le rappel [le Coran] ; Nous en sommes les gardiens. (Coran, 15 : 9)
La parole de ton Seigneur s'est accomplie en toute vérité et justice. Nul ne peut modifier Ses paroles. Il est Celui qui entend et qui sait. (Coran, 6 : 115)
Ces promesses de Dieu sont suffisantes pour les croyants. Dieu nous a montré que le Coran est le livre de la vérité en y incluant des miracles scientifiques et numériques indiscutables.
Quels sont les miracles scientifiques du Coran ?
Bien que le Coran ait été révélé il y a 1400 ans, il contient de nombreux faits scientifiques qui étaient absolument inconnus alors, et qui viennent à peine d'être découverts grâce aux moyens scientifiques et technologiques les plus récents. Ces faits démontrent clairement que le Coran est d'origine divine. Voici quelques-uns de ces miracles :
L'expansion constante de l'univers est l'une des plus importantes découvertes du 20ème siècle. Dieu nous a informés de cette vérité il y a 1400 ans, dans le 47ème verset de la sourate adh-Dhâriyât :
Le ciel, Nous l'avons construit par Notre puissance et Nous l'étendons [constamment] dans l'immensité. (Coran, 51 : 47)
Le mouvement des corps célestes suivant des orbites invariables a été proclamé, il y a des siècles, dans le Coran :
C'est Lui qui a créé la nuit et le jour, le Soleil et la Lune ; chacun voguant dans une orbite. (Coran, 21 : 33)
Des propriétés intéressantes sont révélées lorsqu'on examine le vocabulaire arabe des versets qui font mention du Soleil et de la Lune. Dans ces versets, les termes siraj (lampe) et wahhaj (lampe très ardente) sont utilisés pour décrire le Soleil. Quant à la Lune, elle est décrite par le terme mounir (luisant, rayonnant). En effet, alors que le Soleil produit une énorme quantité de chaleur et de lumière résultant de réactions nucléaires internes, la Lune reflète simplement la lumière qu'elle reçoit du Soleil. Cette distinction est faite ainsi:
N'avez-vous pas vu comment Dieu a créé sept cieux superposés ? Il y a placé la Lune comme une lumière ; Il y a placé le Soleil comme une lampe. (Coran, 71 : 15-16)
Dans le Coran, le 22ème verset de la sourate al-Hijr fait référence à la mission "fécondatrice" des vents :
Nous envoyons les vents fécondants et faisons descendre du ciel une eau dont Nous vous désaltérons sans que vous disposiez de leur réserve. (Coran, 15 : 22)
En arabe, le mot fécondants s'applique aux effets sur les plantes et sur les nuages. La science moderne, pour sa part, a montré que les vents ont effectivement ces deux fonctions.
Le Coran insiste sur un autre miracle dans le verset suivant :
Il a créé les cieux et la terre en toute vérité. Il enroule la nuit sur le jour et enroule le jour sur la nuit. (Coran, 39 : 5)
Le mot arabe traduit ici par "enrouler" dans le verset ci-dessus, est youkawwir. En français cela signifie enrouler une chose autour d’une autre chose ronde. Par exemple, dans les dictionnaires en langue arabe, ce mot est utilisé pour décrire l’action d’enrouler une chose autour d’une autre, de la même manière que l'on met un turban. L’information donnée par ce verset au sujet de la nuit et du jour contient une information pertinente au sujet de la forme de la Terre. Ceci ne peut être vrai que si la Terre est ronde. Ceci signifie que le Coran, qui fut révélé au 7ème siècle, faisait déjà allusion à la rondeur de la Terre.
La réincarnation existe-t-elle ?
La réincarnation est une superstition sans fondement. Elle est le produit de l'anxiété ressentie dans leur subconscient par certaines personnes non croyantes à l'égard de la "disparition après la mort", ou la peur qui saisit certaines personnes de peu de foi lorsqu'elles pensent à l'au-delà, après la mort. Pour l'un ou l'autre groupe, c'est une perspective attrayante que de revenir au monde une fois encore après la mort.
Dans de nombreux versets coraniques, cependant, il est établi qu'il n'y a qu'une seule vie dans ce monde, où l'homme est éprouvé. Il est également établi qu'il n'y a aucun retour au monde après la mort. Le verset suivant souligne que l'homme ne meurt qu'une fois :
Ils ne goûteront plus la mort après leur première mort. Dieu les a préservés du châtiment de la fournaise. (Coran, 44 : 56)