I) Des textes monothéistes dans l’Ancien Testament
I) Des textes monothéistes dans l’Ancien Testament
L’invitation au monothéisme chatoie dans l’Ancien Testament, les prophètes ont exhorté leurs contemporains à l’adopter. Les conseils de ceux-ci qui s’y rapportent étaient fort nombreux et leurs textes bien agencés. Ces textes assurent la solidité de cette croyance. Citons celui extrait du Deutéronome se rapportant au conseil rédigé par Dieu, sur les deux pierres, à l’intention de Moïse. Le Maître Suprême a obligé les enfants d’Israël de les apprendre, Jésus dès qu’il fut chargé de la mission céleste les reprit à son compte et garantit leur véracité. Ecoute, Israël ! Le Seigneur notre dieu est le Seigneur UN. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton cœur, de toute ta force. Les paroles des commandements que je te donne aujourd’hui seront présentes à ton cœur ; tu les répèteras à tes fils ; tu les leur diras quand tu resteras chez toi et quand tu marcheras sur la route, quand tu seras couché et quand tu seras debout ; tu en feras un signe attaché à ta main, une marque placée entre tes yeux ; tu les inscriras sur le montants de la porte de ta maison et à l’entrée de la ville. (Le Deutéronome 6-4/10) Puis C’est moi le Seigneur, ton Dieu qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de la servitude, tu n’auras pas d’autres dieux face à moi. (Le Deutéronome 5/6)
Parmi ces textes, lisons avec attention celui du conseil divin à Moïse et à son peuple : C’est moi le Seigneur, ton Dieu qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de la servitude, tu n’auras pas d’autres dieux face à moi. Tu ne te feras pas d’idole, ni rien de ce qui se trouve au ciel là-haut, sur terre ici bas ou dans les eaux sous la terre. (L’Exode 20-2/4) et celui tiré du Livre des Rois : Que tous les peuples de la terre sachent que c’est le Seigneur qui est Dieu, qu’il n’y en a pas d’autres. (Les Rois I 8/60). Il est enregistré dans les psaumes de David : Toutes les nations que tu as faites, viendront se prosterner devant toi, Seigneur et glorifier ton nom. Car tu es grand, tu fais des miracles, tu es Dieu, toi seul. (Les Psaumes 86-9/10). Il est le Dieu Unique, rien ni personne ne peut lui être associé dans ses beaux noms ni dans sa déification, Jésus y compris. Il est dit dans le livre d’Esaïe : Avant moi, ne fut formé aucun dieu et après moi, il n’en existera pas. C’est moi, c’est moi qui suis le Seigneur, en dehors de moi, pas de sauveur. C’est moi qui ai annoncé et donné le salut. (Esaïe 43-10/12),puis : Mais toi, Seigneur notre Dieu, sauve-nous de ses mains[1] et tous les royaumes de la terre sauront que toi seul, tu es le Seigneur. (Esaïe 37/20)et puis encore : C’est moi le Seigneur qui fais tout ; j’ai tendu les cieux, moi tout seul, j’ai étalé la terre, qui m’assistait ? (Esaïe 24/44). Où sommes-nous de ceux qui ont fait trois de l’Unique? Ceux justement qui ont concédé la création à autrui? C’est moi qui suis le Seigneur, il n’y en a pas d’autre. (Esaïe 45/5).Il est mentionné dans la prophétie d’Esaïe : Ainsi parle le Seigneur, le roi d’Israël, celui qui le rachète, le Seigneur tout puissant : c’est moi le premier, c’est moi le dernier, en dehors de moi pas de dieu. Qui est comme moi ? Qu’il prenne la parole qu’il annonce ce qu’il est et me le développe…Y a t-il un dieu en dehors de moi ? Assurément, il n’existe aucun Rocher dont je n’aurais pas connaissance. (Esaïe 44-6/9) Des exemples analogues sont fort nombreux dans l’Ancien Testament. (Voir Malachie10/2) (Les Rois (I) 27/8)
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[1]) Il s’agit de Sennakérib, roi de l’Assyrie qui menaça Ezékias, roi de Juda.(N.T)