L’extraordinaire Coran (partie 6 de 9)


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Il y sept ans, un pasteur vint me voir chez moi.  Dans la pièce où nous étions assis, il y avait un Coran sur une table, recto vers le bas, de sorte que le pasteur ne pouvait deviner de quel livre il s’agissait.  Au cours de la discussion, je pointai le Coran du doigt et dis : « J’ai confiance en ce livre ».  Regardant en direction du Coran, sans savoir qu’il s’agissait de ce livre, il dit : « Eh bien, je peux vous dire tout de suite que si ce livre n’est pas la Bible, il a été écrit par un homme! ».  Je répondis : « Laissez-moi vous parler un peu du contenu de ce livre. »  Et, en trois ou quatre minutes, je lui parlai de certaines des choses contenues dans le Coran.  Après ces quelques minutes, il changea complètement d’avis et me dit : « Vous avez raison.  Ce n’est pas un homme qui a écrit ce livre; c’est le diable! »  Posséder un tel état d’esprit est vraiment malheureux, pour toutes sortes de raisons.  D’abord, c’est trop facile et sans mérite.  Ensuite, c’est tout simplement une façon immature et malhonnête de se sortir d’une situation inconfortable.

Il y a une histoire bien connue, dans la Bible, relatant que des juifs furent témoins du miracle de Jésus (que la paix soit sur lui), lorsqu’il ramena un mort à la vie.  L’homme était mort depuis quatre jours et, lorsque Jésus arriva près de lui, il lui dit simplement « Lève-toi! » et l’homme se leva et marcha.  Témoins de la scène, certains juifs, incrédules, s’exclamèrent : « C’est le diable!  C’est le diable qui l’a aidé ! ».   Cette histoire est régulièrement racontée, dans les églises, et tire souvent des larmes aux fidèles, qui disent : « Oh, si j’avais été présent, je n’aurais pas été aussi stupide que ces juifs! »  Et pourtant, ironiquement, ces gens font exactement comme ces juifs lorsque vous leur parlez du Coran et qu’ils affirment que c’est le diable qui l’a écrit.  Ils le font parce qu’ils sont totalement acculés au pied du mur et qu’ils ne trouvent aucune réponse sensée à émettre.

La source du Coran

Un autre exemple de gens qui recourent à des excuses ridicules est celle des Mecquois qui tentaient d’expliquer l’origine du message de Mohammed.  Ils disaient : « C’est le diable qui chuchote ce Coran à Mohammed! »  Mais, comme le Coran apporte souvent une réponse aux arguments des gens, ce fut le cas ici aussi.  Un passage de la sourate al-Qalam dit :

« Peu s’en faut que les mécréants ne te transpercent avec leurs regards quand ils entendent le Rappel (le Coran).  Ils disent : « Il est certes fou! », alors qu’il ne s’agit que d’un rappel adressé à toute la création. » (Coran 68:51-52)

Il y a plusieurs arguments, dans le Coran, qui contredisent l’affirmation selon laquelle le diable aurait chuchoté ce livre à Mohammed.  Par exemple, dans la sourate 26, Dieu dit :

« Et ce ne sont point les diables qui ont fait descendre [cette révélation].  Cela ne leur convient pas, et ce n’est point en leur pouvoir.  Ils sont totalement exclus des auditions sublimes. » (Coran 26:210-212)

Dans un autre passage du Coran, Dieu nous enjoint ceci :

« Lorsque tu récites le Coran, cherche refuge auprès de Dieu contre Satan le banni.  Il n’a aucun pouvoir sur ceux qui croient et qui placent leur confiance en leur Seigneur. » (Coran 16:98)

Est-ce là la façon dont le diable écrirait un livre?  Il dirait aux gens : « Avant de lire mon livre, demandez à Dieu de vous protéger contre moi »?  Un homme pourrait écrire une telle chose; mais le diable?  Plusieurs personnes semblent être incapables de tirer une conclusion sensée sur cette question.  D’un côté, elles affirment que le diable ne pourrait dire cela aux gens et que même s’il voulait le faire, Dieu l’en empêcherait.  Mais d’un autre côté, elles semblent croire que le diable est à peine plus faible que Dieu et qu’il peut probablement faire à peu près tout ce que Dieu fait.  Et, par conséquent, lorsqu’elles lisent le Coran, même si elles sont étonnées par les informations qu’il contient, elles signent et persistent : « C’est le diable qui l’a écrit. »

Dieu soit loué, les musulmans n’ont pas une telle attitude.  Bien que le diable possède certaines habiletés, elles sont à des années-lumière de celles de Dieu.  Et nul ne peut prétendre être musulman s’il ne croit pas cela.  Même les non-musulmans savent que le diable commet facilement des erreurs et s’il devait écrire un livre, il faudrait s’attendre à y trouver maintes contradictions.  Quant au Coran, voici ce que Dieu en dit :

 « Ne méditent-ils donc pas sur le Coran?  S’il provenait d’un autre que Dieu, ils y trouveraient maintes contradictions. » (Coran 4:82)

Mythomanie

En plus des théories insensées que les détracteurs de l’islam avancent pour tenter d’expliquer certains versets du Coran, il y a une autre attaque qu’ils se plaisent à utiliser et qui semble être une combinaison des théories voulant que Mohammed ait été à la fois fou et menteur.  Ils suggèrent que Mohammed était fou et que cette folie le poussait à mentir et à duper les gens.  En psychologie, on appelle cela la mythomanie, ce qui signifie que la personne qui ment à répétition finit par croire ses propres mensonges.  Mais le problème, ici, est que la personne qui souffre de mythomanie est incapable de composer avec des faits et que le Coran tout entier repose sur des faits.  Tout ce qu’il contient peut être étudié, vérifié et avéré.  Comme les faits (et donc la vérité) représentent un réel problème pour le mythomane, quand un psychologue tente de le traiter, il le confronte constamment à des faits.

Par exemple, si un mythomane répète qu’il est le roi d’Angleterre, le psychologue ne lui dira pas : « Non, c’est faux, tu es fou! ».  Il le confronte avec des faits en lui disant, par exemple : « D’accord, tu es le roi d’Angleterre.  Dis-moi, où est la reine, aujourd’hui?  Et où est ton premier ministre?  Et où sont tes gardes du corps? »  Puis, quand l’homme éprouve de la difficulté à répondre à ces questions, il tente de trouver des excuses du genre « Oh, la reine… euh… elle est allée chez sa mère et le premier ministre est mort. »  Et, à la longue, il finit par guérir de sa mythomanie parce qu’il est incapable de composer avec des faits.  Si le psychologue le met face à suffisamment de faits, il finit par reconnaître la réalité et par dire : « Eh bien, je crois qu’après tout, je ne suis pas le roi d’Angleterre. »

Le Coran s’adresse au lecteur un peu à la manière du psychologue qui traite le mythomane.  Un verset du Coran dit :

« Ô gens!  Une exhortation vous est venue de la part de votre Seigneur, une guérison pour ce qui se trouve dans les cœurs, un guide et une miséricorde pour les croyants. » (Coran 10:57)

À première vue, ce verset paraît plutôt vague, mais sa signification devient claire lorsqu’elle est considérée à la lumière de l’exemple mentionné plus haut.  En gros, une personne peut être guérie de ses illusions en lisant le Coran, car celui-ci agit comme une thérapie.  Le Coran guérit les gens qui se racontent des histoires en les confrontant à des faits.  Il les force à s’arrêter aux choses importantes et leur fait comprendre que les faits présentés aux hommes, par Dieu, ne peuvent être expliqués par des théories insignifiantes et par de piètres excuses.

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