LA DESTINATION DE L'EAU DE PLUIE
6. LA DESTINATION DE L'EAU DE PLUIE
Citations coraniques : La pluie qui tombe va suivre un cheminement complexe, dont le processus a été décrit par le Coran, alors qu'en Occident, des théories fantaisistes avaient cours, mille ans après la révélation coranique ! « Il (Dieu) fait descendre du ciel une eau pure, avec laquelle Nous vivifions une contrée morte de sécheresse et Nous abreuvons les multitudes de troupeaux et d’êtres humains que Nous avons créés. » (Coran 25. 48-49)
Données scientifiques : L’utilisation la plus apparente de l’eau, est sa consommation par les hommes et les animaux. Cela est tellement évident qu’il n’est pas nécessaire de s’étendre. La référence, à la pluie constituée d’eau pure, est remarquable, puisque de toutes les eaux disponibles sur terre, c’est l’eau de pluie qui est la plus pure. Bien entendu, les problèmes de pollution générés par l’activité humaine qui peuvent charger cette eau, ne sont pas pris en compte.
Citations coraniques : « C’est Lui (Allah) qui fait descendre l’eau du ciel, avec laquelle, Nous faisons germer toutes les plantes. Nous en faisons surgir la verdure de laquelle Nous tirons des grains superposés, tandis que de la spathe de palmier, sortent des régimes de dattes, à portée de main. Nous faisons croître avec cette eau des jardins plantés de vigne, d’oliviers et de grenadiers, semblables ou différents les uns des autres. Considérez leur fructification, lorsqu’ils donnent des fruits et observez leur maturité jusqu’à leur terme. Que de signes pour ceux qui ont la foi. » (Coran 6.99)
Données scientifiques : L’autre aspect le plus remarquable de l’eau, est son importance vitale pour le règne végétal. Aucune plante ne saurait pousser en l’absence de l’élément liquide et encore moins se développer. Ce verset a pour but de rappeler la place éminente et irremplaçable de l’eau, dans la production agricole, qui constitue le maillon fondamental, entre le règne minéral et le règne du vivant. Sans végétation, la vie ne saurait exister et sans eau, les plantes ne pourraient voir le jour.
Citations coraniques : La pluie qui tombe et qui est absorbée par les plantes, les animaux et les hommes, ne représente qu’une partie des précipitations. Une autre partie s’infiltre dans le sol, pour alimenter les nappes souterraines. « Ne vois-tu pas que Dieu fait descendre l’eau du ciel, qu’Il achemine dans des nappes souterraines, dont Il fait jaillir des sources ? Grâce à elles, Il fait germer des plantes. » (Coran 39.21)
Données scientifiques : Il aura fallu attendre le 17ème siècle, pour voir les chercheurs et les hydrologues, prendre à leur compte, la théorie coranique de l’acheminement des eaux de pluie, dans la constitution des réserves souterraines et l’émergence de sources. L’article correspondant est développé plus longuement, sous le titre : « La formation des nappes souterraines et des sources. »
Citations coraniques : Le circuit de l’eau continue. Une autre partie des précipitations recueillies par les bassins versants, va rejoindre les fleuves et les cours d’eau. « Il (Dieu) fait descendre l’eau du ciel. Cette eau ruisselle vers les cours d’eau qui coulent alors (selon le débit qu’ils reçoivent). Le courant impétueux charrie une écume qui surnage. » (Coran 13.17)
Données scientifiques : Comme pour les nappes souterraines, la provenance de l’eau des fleuves et des cours d’eau, constituait une énigme pour l’humanité. Selon les conceptions occidentales les cours d’eau étaient alimentés d’une façon mystérieuse à partir du centre de la Terre. Encore une légende qui sera détruite par les révélations coraniques. (Voir pour plus d’informations, l’article intitulé : « Le débit des cours d’eau »)
Citations coraniques : Enfin, l’eau s’évapore à nouveau pour refermer le cycle des précipitations. « Nous faisons descendre du ciel, une eau avec laquelle Nous vous abreuvons, et que vous n’êtes pas en mesure de conserver (ou de stocker) » (Coran 15.22). Cette description peut être rapprochée du verset 32.2 qui dit :« …Il (Dieu) sait ce qui descendu du ciel et ce qui s’élève ». La formule « ce qui descend du ciel », sert à désigner l’eau qui tombe sous diverses formes, pluie, neige, grêle etc. L’expression : « ce qui s’élève », désigne l’évaporation sous toutes ses formes, ainsi qu’il ressort du verset évoqué au début qui retrace la rotation de l’eau entre le ciel et la terre en utilisant, une formule parfaitement adaptée, qui est celle-ci : « Par le ciel, qui renvoie (son eau à la terre). » (Coran 86.11). Or, il est patent, que le ciel ne peut renvoyer une eau, qui ne se soit déjà évaporée.
Données scientifiques : Le cycle de l’eau avec ses ramifications est complètement fermé. A l’évaporation, mentionnée précédemment, succèdent après maintes péripéties, les précipitations pluviales. L’eau bienfaisante est absorbée par la terre, les plantes, les animaux et les hommes. Une partie s’infiltre pour constituer les nappes souterraines, elles-mêmes resurgissant sous forme de sources. Une autre s’en va alimenter les fleuves et les cours d’eau à travers les bassins versants et la dernière, que l’homme ne peut conserver, s’évapore pour perpétuer le mouvement de la circulation atmosphérique et le cycle de l’eau. La boucle est ainsi bouclée, avec ce processus complet du circuit de l’eau où alternent l’évaporation, les précipitations, les reconstituons de réserves et la résurgence de sources, puis à nouveau le cycle de l’évaporation, qui alimente un processus sans fin.
Une autre citation destinée à décrire le déroulement du cycle précipitations/évaporation, est donnée par le Livre Sacré : « Dis ! Réfléchissez, si jamais l'eau dont vous disposez était absorbée par la terre, qui donc vous procurerait une eau pure ? » (Coran 67.30). L'interrogation n'est pas dénuée de sens, comme aurait tendance à le croire, certaines personnes. Les hommes qui ignoraient l'existence du cycle de l'eau auraient pu répondre sans hésiter, que la disparition des eaux de surface (mers, océans, cours d'eau, sources etc.) aurait pu être amplement compensée par l'eau de pluie. Il fallait seulement s'organiser pour recueillir cette eau si précieuse, dans des réservoirs appropriés, afin de l'utiliser en période de sécheresse. Dès l'instant où les gens pensaient que les nuages étaient formés par le ciel, la perte des eaux de surface, pour gênante qu'elle fût, ne pouvait prendre les proportions d'un désastre. Pourvu qu'il pleuve !
Or, justement, la réalité est tout autre. L'ensemble des nuages de la planète ne constitue une réserve que d'une dizaine de jours, et c'est l'évaporation qui leur permet de se reconstituer. Si toute l'eau du globe venait à être absorbée, par la terre, il n'y aurait plus d’évaporation pour alimenter le circuit. Les nuages ne pourraient plus se former et le cycle se trouverait rompu irrémédiablement, entraînant l'anéantissement de toute forme de vie. Dès lors, la question posée par le Coran porte en elle-même, la reconnaissance du processus de l’évaporation suivi de celui des précipitations. Autrement, il aurait été insensé de croire que le Livre Sacré puisse menacer les hommes d'un événement exceptionnellement grave, et qu'une solution toute prête (la substitution par l'eau de pluie) pouvait rendre cette admonestation inopérante. Ce rappel devait au contraire avoir un effet dissuasif. Et cela n'était concevable que dans l'hypothèse où les nuages étaient alimentés par l'évaporation, que celle-ci soit tributaire de la disponibilité de l'eau à la surface de la terre, en provenance des océans et des continents, le tout dans un mouvement perpétuel que la science moderne a enfin, fini par admettre.
Cependant, la mise en évidence du cycle de l'eau, pour importante qu'elle soit, ne doit pas faire oublier tous les autres aspects météorologiques qui sont décrits ailleurs. Notamment les phénomènes liés à la convection des nuages, à la circulation atmosphérique, au régime des vents, à la répartition des eaux de pluie, enfin à tous les mécanismes merveilleusement agencés, dont est dotée la nature pour remplir efficacement son rôle. C’est grâce à la conjonction de tous ces facteurs que la planète Terre a eu l'insigne privilège d'accueillir et d'abriter la vie sous ses formes les plus exubérantes. Ceci est la position intangible du Coran. De même, la science y a souscrit tardivement, mais sans réserve. Cette conjonction des sources les plus fiables est une garantie d’authenticité et le gage que la circulation atmosphérique est un phénomène qui a été parfaitement maîtrisé par le Livre Sacré.