LE CORAN SACRE, GUIDE LUMINEUX ET ETERNEL
LE CORAN SACRE, GUIDE LUMINEUX ET ETERNEL
« Nous leur avons apporté un Livre et Nous l'avons rendu intelligible par la Science, afin qu'il soit une Direction et une Miséricorde pour les croyants. »(Coran 7.52.)
Afin que cet ouvrage présente toutes les garanties d'authenticité, toutes les connaissances scientifiques antérieures à la Révélation coranique n’ont pas été prises en compte. Il ne convenait pas en effet, d’attribuer au Coran, la primauté des découvertes effectuées auparavant, afin d’éviter toute contestation. Même si le Livre Sacré des Musulmans est venu rétablir une réalité oubliée. C'est le cas de l'éclat de la lune. Les Grecs étaient plutôt convaincus que sa luminosité provenait de la lumière solaire qui se reflétait à sa surface. Ils sont arrivés à cette conclusion après avoir longtemps admis l'opinion contraire.
Pour les pythagoriciens, l'éclipse lunaire était provoquée par l'ombre de la terre (et d'une hypothétique anti-terre) sur la lune, qui n'était pas lumineuse par elle-même. L'avènement de la Bible devait remettre en cause cette version. Le soleil et la lune devenaient deux astres également sources de lumière dont la différence tenait plus à l'intensité et à la taille qu'à d'autres particularités. La Genèse dit : « Dieu fit ... les deux principales sources de lumière : La grande, le soleil pour présider au jour et la petite, la lune pour présider à la nuit. » (Genèse 1.16). Lorsque la Grèce fut christianisée, le monde judéo-chrétien abandonna la thèse pythagoricienne pour la version biblique des deux sources lumineuses. Plusieurs siècles plus tard, le Coran reconnut à nouveau au soleil son rôle exclusif de producteur de lumière : « Nous avons placé un luminaire éblouissant. » (Coran 78.13). La lune n'est pas dotée des mêmes caractéristiques que le soleil, dans le Livre Sacré, car son pouvoir éclairant est hérité du soleil. Malgré le rétablissement de la vérité, de tels exemples n’ont pas été pris en compte.
De plus, pour prétendre à plus de rigueur, tous les faits relatés par la tradition et ceux rapportés par la croyance populaire, ont été écartés ; seul le Coran, constitue la base de référence incorruptible. Ainsi, par exemple, il n’a pas été tenu compte d’autres sujets intéressants, tel que celui qui est consacré aux liminaires qui sont des lettres introductives dont la signification est restée mystérieuse. Ces liminaires, ouvrent 29 des 114 sourates du Coran. Appelées en arabe. « Al fawatih », ou encore « al hourouf mouqattaâ » (les lettres séparées), elles ont constitué, et continuent d’être de véritables énigmes, que les chercheurs ne sont pas arrivés à élucider car le Prophète n’en n’avait pas donné l’interprétation. La sourate 2 par exemple débute par les lettres A.L.M., la sourate 42, par les lettres H.M.S.’.S.K., mais le sens des liminaires est resté obscur.
Tous les orientalistes ont été entrepris des recherches parfois poussées afin de percer le mystère, sans beaucoup de succès à ce jour. Souvent, les solutions proposées contenaient une dose appréciable de délire ou de mystification, mais personne n’a pu rapporter la juste réponse. Selon Régis Blachère, qui lui-même s’est échiné en vain, il revient à l'orientaliste Noldeké d’avoir donné la version la plus intelligente et la plus originale. Selon ce dernier, les lettres en question, étaient tout simplement les initiales des fidèles qui constituèrent les recueils coraniques au temps du Prophète Mohammed, que le Salut et la Bénédiction d’Allah, soient sur lui. Toutefois, pour vérifier le bien-fondé, de cette assertion, il fallait recoller les liminaires aux initiales des intéressés, qui sont connus des historiens, pour constater la parfaite corrélation existante, qualifiée par Blachère d’intelligente et d’originale. Or ce travail de collation devait laisser un surplus important de lettres inutilisées. En un mot, cela ne collait pas, dans tout le sens du terme. Noldeké inclut alors, en plus des initiales, les finales des noms. Ainsi la lettre M pouvait servir à identifier Moghira (prise comme initiale), tandis que la lettre N était destinée à désigner Othman (finale).
Le peu de sérieux d'une telle démarche, est évident. La classification est subordonnée au flair et à l’intuition, plus qu'à la rigueur et à la précision. Malgré ces arrangements, pour le moins inélégants, que tout chercheur rationnel aurait désavoués, Noldeké, ne réussit toujours pas à caser toutes les lettres ; il restait toujours un reliquat de lettres inemployées qu’il ne savait à qui attribuer. Alors, il n'hésita pas à ajouter les initiales du nom du père des supposés scribes, puisqu'il ne voyait pas d’autre possibilité pour utiliser le reste. En faisant appel aux initiales, puis aux finales des secrétaires concernés, puis en ajoutant celles du nom du père en prime, c'était bien le diable s’il ne pouvait résoudre la quadrature du cercle, dans laquelle il s’était enfermé, en insérant toutes les initiales. Pourtant l'opération ne fut pas couronnée de succès, car sa méthode aléatoire et dépourvue de logique.
Mais le grand paradoxe vient du fait, que d'autres orientalistes l'adoptèrent (Hirschfeld et Buhl, notamment), alors que Noldeké, revenant à de meilleurs sentiments l'abandonna définitivement, la jugeant pour le moins inappropriée. Il s'agissait, rappelons-le, de la version la plus intelligente en vogue dans les milieux occidentaux. Aussi, cela dispensera le lecteur de prendre connaissance des autres, qui étaient moins éminentes.
Il n’a pas été tenu compte aussi d'un autre sujet de choix, qui aurait nécessité à lui seul la rédaction d'un volume entier. Il s’agit des nombreuses prédictions annoncées par le Coran Sacré, qui se sont toutes réalisées sous l'influence d'un destin maîtrisé à l’avance. Il faut croire que la science de la divination aurait pu peser de tout son poids pour démontrer l'origine divine du Livre Sacré. Pourtant, cet argument n’a pas été utilisé car cet ouvrage s’en est tenu au seul aspect scientifique.
Voici un exemple de cette disposition à maîtriser le futur, rapporté par la sourate « El Roum » (Les Byzantins), traduite improprement par « Les Grecs » ou « Les Romains », par certains orientalistes : « A.L.M. » (Il s’agit des « fawatih ») « Les Byzantins ont été vaincus dans un pays voisin. Mais après leur défaite, ils seront vainqueurs à leur tour dans quelques années. A Dieu appartient la décision dans le passé comme dans le futur. Ce jour-là, les croyants se réjouiront du secours de Dieu. Il donne la victoire à qui Il veut. Il est Le Puissant, Le Miséricordieux. C'est une promesse de Dieu. Dieu Ne faillit jamais à Sa Promesse, mais la plupart des hommes ne savent pas » (Coran 30.1 à 6).
Cette remarquable Révélation, comme tant d'autres dans le Coran, parut après que le roi sassanide de Perse Khosrô Il (Chosroes Parviz, 590 à 628 de l'ère chrétienne), eût envahi l'empire byzantin (Syrie-Palestine-Asie Mineure), jusqu'à Chalcédoine sur le Bosphore (609), avant de conquérir Jérusalem (614) et l'Egypte (618). Naguère si puissant, l'empire fut complètement dévasté. De plus, les querelles religieuses qui s’élevèrent par la suite entre différents protagonistes, finirent par accentuer la division du pays. Personne ne pouvait imaginer qu'un pays réduit à cet état, exsangue et ruiné, allait pouvoir renaître de ses cendres. Or, c'est précisément à cette époque, que le Prophète Mohammed eut communication de la Révélation annonçant le retour des Byzantins et leur proche victoire sur les Perses sassanides qui occupaient leur pays !
La prédiction paraissait incroyable, tant les forces en présence étaient disproportionnées. Pourtant c'est bien ce qui allait se dérouler et l'impensable événement se réalisa totalement, conformément aux prédictions du Livre Sacré. L'empereur byzantin, Héraclius 1er (575-641), qui venait de monter sur le trône quelque temps auparavant, prit en main l'organisation de l'empire byzantin. II mit fin aux menaces des troupes étrangères, reconstruit et consolida son armée et lança une vaste offensive contre les troupes de Khosrô Il, qui furent chassées d'Asie Mineure, avant d'être écrasées en Mésopotamie. Il reprit l'Egypte, récupéra « la vraie croix » qu’il ramena à Jérusalem et rentra en grand vainqueur dans son pays. L'offensive avait duré de 622 à 628.
Afin de contenir l'avance victorieuse des Byzantins Khosrô Il, dut signer un traité de paix particulièrement désavantageux et qui allait s’avérer particulièrement ruineux pour lui. En effet, il fut assassiné par son fils Kavadh et l'empire perse ne devait plus jamais connaître l'éclat qui avait été le sien, et qui en faisait alors, la première puissance mondiale de l'époque. Il est bien entendu, impossible de donner une explication humaine à de telles prédictions. Aucun homme ne pouvait exprimer autant d'autorité pour annoncer des événements qui, sur le moment, paraissaient utopiques et irréalisables. L'assurance manifestée par le Coran relève de la « connaissance de l'inconnu » (Ghaïb), si souvent rappelée dans le Livre Sacré. Ce qui démontre que le Coran est bien l’œuvre du Seigneur de l’univers, car aucun être au monde ne n’était en mesure de maitriser un avenir qui contrevenait à toutes les prévisions raisonnables.
De plus, la sourate met l'accent sur la réjouissance des croyants (Musulmans) devant la victoire des Byzantins (Chrétiens), et ceci, grâce à l'aide de Dieu. Pourquoi une telle satisfaction ? Deux arguments au moins peuvent être avancés. Le premier et le plus évident, est que les Byzantins, en qualité de Chrétiens, monothéistes, considérés par le Coran comme « les gens du Livre », étaient plus proches de la vraie foi que les Perses sassanides qui pratiquaient le Mazdéisme et dont le rite consistait à vénérer le feu et à adorer plusieurs dieux. Leur galerie divine comprenait en effet vingt-quatre divinités, dominés par le dieu du bien, Ahura, Mazda ou Ormuzd » et le dieu du mal « Ahriman ». La victoire du Christianisme sur le polythéisme serait donc vue sous de bons auspices par les Musulmans.
La deuxième raison, est que les Perses sassanides étaient devenus une grande puissance mondiale que les Musulmans allaient tôt ou tard, devoir affronter dans leur expansion, que ce soit au niveau des idées ou sur le plan géopolitique. Leur immense empire s'étendait de l'Inde à l'Afrique du Nord, et aucun pays n'osait se mesurer à eux. Selon une logique toute humaine, les premiers Musulmans auraient été facilement écrasés par cette superpuissance du 7ème siècle. La victoire des Byzantins a eu pour conséquence de démanteler le gigantesque empire, le fractionnant en plusieurs pays, qui se sont ouverts ensuite à la religion islamique les uns après les autres. La nouvelle distribution des forces qui résultait de la défaite des Perses était éminemment favorable aux Musulmans, et expliquerait leur satisfaction devant la chute de l'empire.
Mais, il ne semble pas que la fixation d'objectifs stratégiques de cet ordre ait été la préoccupation majeure de l'Islam naissant. Il convient néanmoins de rappeler que lors de l'envoi par le Prophète, d'émissaires chargés de convier les souverains étrangers à l'Islam, Khosrô Il, le roi des Perses (Chosroes Parviz), fut offensé par la demande de conversion. II déchira la lettre et ordonna à son gouverneur du Yémen de capturer ou de tuer Mohammed. Cependant, avant que la sentence n'ait pu être exécutée, il fut assassiné par son propre fils qui annula la décision du souverain.
Cet exemple illustre la faculté du Texte Sacré à traiter de sujets dépassant les possibilités humaines. Comme il existe des dizaines d'autres prédictions qui se sont toutes réalisées avec succès, les seules conclusions à tirer de cet enseignement est que le Coran émane bien du Seigneur de l’univers, car nul être au monde n’était en mesure de dominer aussi magistralement l’avenir.
Mais pour faire sienne une vérité aussi évidente, cela nécessite de disposer d’une foi pure et d’adhérer aux principes de la religion islamique. L'autre façon de convaincre les gens est de recourir aux preuves matérielles palpables. Ce n'est pas un manque de sincérité, que d'exiger de tels témoignages. Selon le Livre Sacré, Abraham aurait également demandé à Dieu de lui montrer comment s'opérait la résurrection afin que son coeur soit apaisé (Coran 2.260). Dans un tel cas, le recours aux justifications pourrait s'inscrire dans deux axes différents. Le premier, à l'image de ce qui a été sollicité par Abraham, est destiné à augmenter la ferveur du croyant. Le second à l'adresse de ceux qui méconnaissent le Livre Sacré, est destiné à leur démontrer le plus efficacement possible, l’origine divine du Coran Sacré.
Il faut pourtant, avouer que par les temps qui courent où l’incrédulité et l’incroyance règnent en maître, il n'est pas facile d'attribuer le Coran au Seigneur de l’univers, en se contentant de déclarer qu'il en est ainsi. Le scepticisme et le doute ont gagné à ce point les esprits, que pour convaincre les gens, les spéculations philosophiques et les envolées lyriques ne sont pas suffisantes. Seuls, le langage des chiffres et la matérialité des faits peuvent contrebalancer les fausses croyances, les incertitudes et les réfutations. Or, sur ce plan, le Coran est non seulement bien loti, mais en outre, il s’agit du seul livre d’émanation totalement divine à recéler autant de preuves qui plaident pour son authenticité. Lorsque le verset suivant fut révélé : « Dis : Si les hommes et les génies s'unissaient pour produire quelque chose de semblable à ce Coran, ils ne produiraient rien qui lui ressemble, même s'ils s'aidaient mutuellement. » (Coran 17.88), les poètes idolâtres furent piqués au vif dans leur orgueil. Ils se mirent à écrire des vers et des poèmes, histoire de relever le défi et de contrebalancer le récit coranique. Cependant, ils avaient méconnu que le Texte Sacré était sublime, non seulement du point de vue littéraire, mais qu'en plus, il renferme un message spirituel grave et d'une extraordinaire richesse.
Et ce, sans compter tous les versets à caractère scientifique qui ont été développés précédemment et qui attestent du prodigieux contenu du Coran. Tous les sujets traités, plus d'une cinquantaine, étaient inconnus à l'époque de la révélation coranique et même, des siècles plus tard. En conséquence, il est exclu de croire que le Prophète Mohammed a pu innover dans des domaines aussi diversifiés et élaborer des théories scientifiques révolutionnaires, qui étaient ignorés de l’ensemble de l’humanité et de ses savants. Cela ne cadre pas du tout avec la période considérée, qui était appelée à juste titre « La Djahiliya »(ou l’ère de l’ignorance), par les Arabes. Un homme, fut-il surdoué, ne pouvait faire étalage d'un si vaste savoir dans un milieu aussi hostile que ne l’était l’environnement dans lequel est né et a vécu le Prophète Mohammed, que le Salut et la bénédiction d’Allah, soient sur lui. Des domaines aussi diversifiés et nouveaux, pour éviter d’employer le terme révolutionnaires, n'auraient pu être inventés à partir du néant. Tous les savants bénéficièrent d'un environnement plus ou moins favorable à l'éclosion des grandes idées. Même en l'incluant parmi les catégories de l'élite scientifique, le Prophète n'aurait rien pu produire, en raison de l'austérité des éléments, de son entourage limité intellectuellement et du milieu hostile et désertique qui a été le sien. Pareil jugement s'applique également à la théorie de la relativité, qui n'aurait jamais pu voir le jour, si Einstein était né dans une île déserte, coupée du reste du monde.
Tous ces arguments ont nécessité l’élaboration d’un test de performance, pour répondre à la question cruciale de savoir si le Coran est effectivement d'origine divine ou s’il a été composé par une source humaine. Les données du problème sont relativement simples : Sachant que la cinquantaine de sujets scientifiques développés dans cet ouvrage étaient inconnus de l’humanité et de ses savants, un modèle mathématique a été conçu afin d’évaluer le degré de probabilité à partir duquel le hasard n’a plus aucune signification et doit être éliminé. Il suffit de répondre par exemple à la question suivante : L'univers est-il : a) stationnaire ; b) en contraction ou c) expansion ? Ce test est censé se dérouler au 7ème siècle, lors de la Révélation coranique, alors que les savants n’avaient aucune idée de ce phénomène. La réponse ne sera donc qu’aléatoire et devrait édifier sur les capacités d'un homme à découvrir la réalité telle qu’exprimée par le Livre Sacré des Musulmans. Cette expérience, pour être significative porte bien entendu sur la cinquantaine de sujets à caractère scientifique qui ont été développés auparavant. Le résultat d'une telle expérience est proprement édifiant. En effet, il aurait fallu réaliser environ sept cent vingt mille milliards de milliards de combinaisons (de 50 opérations chacune), pour trouver la réponse idoine aux cinquante questions. En d'autres termes, un homme aux facultés ordinaires aurait dû consacrer une période de treize millions, deux cent mille milliards de siècles, à raison de 50 réponses par minute, pour arriver à des conclusions identiques à celles du Coran.
Encore est-il nécessaire de préciser que l'unique grille exacte serait aveugle et aurait été noyée dans la masse confuse et anonyme des myriades de réponses erronées. Le sujet tout en ayant conscience d'avoir formulé mathématiquement la clé de l'énigme, ne sera pourtant pas en mesure de la localiser. Quelle que soit la méthode adoptée, la solution du problème exigera une dimension temporelle, spatiale et matérielle, hors de proportion avec les possibilités de l'individu ou même de l’ensemble de l’humanité. Pourtant les données ont été réduites à leur plus simple expression, car il n’est exigé du sujet que de choisir entre trois réponses, dont l’une est exacte, alors que les deux autres ne le sont pas.
Malgré tout, il est strictement impossible à un être humain de traiter correctement les sujets en question, tels qu’ils sont évoqués dans le Coran Sacré, et ce quels que soient les moyens utilisés. Ainsi, s'éclaire d'un jour nouveau, le défi coranique sur l'inimitabilité du Texte Sacré des Musulmans, qui tient non seulement à sa spécificité propre, mais aussi aux grands secrets qui resteront toujours inconnus, comme la description de Dieu Lui-même, celle du Jour du jugement Dernier, l'Heure de la fin du monde, la fin de l'univers, la connaissance de la mort, le mystère de l'âme, etc. Telles sont les raisons pour lesquelles les hommes et les génies ne seront jamais en mesure de produire un enseignement similaire au Coran, confirmant par là, le verset déjà cité, (Coran 17.88). On mesure alors toute l'ineptie des bravades lancées par les idolâtres, qui se mirent à composer des poèmes vides et creux, espérant ainsi contrebalancer le miracle coranique.
L'origine divine du Coran est non seulement une vérité fondamentale, mais c'est aussi une nécessité. Elle permet de rejeter les thèses occidentales qui attribuent à de mystérieux prêtres chrétiens, la connaissance des grandes énigmes de l'univers, tandis que leurs propres livres sacrés sont dépourvus d'un tel savoir et de ruiner les versions fallacieuses qui imputent au Prophète la paternité-consciente ou inconsciente- du Livre Sacré. Les marques de son origine divine sont tellement évidentes qu’il a été possible de peine à les exprimer sous forme mathématique. Aucun homme de bonne foi ne pourrait sous-estimer leur valeur. Seuls ceux qui ne possèdent pas la capacité de discernement requise, continueront à louvoyer dans une logique toujours insatisfaite.
Le Coran ne se lasse pas de lancer des avertissements aux hommes afin de les amener à prendre conscience de l'authenticité du Message et leur démontrer que les Signes révélateurs ne peuvent en aucun cas être attribués au Prophète. « Dis-leur, précise le Coran : « Si ce Livre que vous avez rejeté, s'avère bien avoir été révélé par Dieu, qui donc sera plus égaré que celui qui a tout rompu avec la foi ? » Nous leur ferons si bien apparaître Nos Signes dans l'univers et en eux-mêmes, qu'ils sauront bien un jour, que ceci est la vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toutes choses ? » (Coran 41.52-53).
Le savoir de l’époque n’aurait jamais été en mesure, de dévoiler des vérités aussi fabuleuses que celles qui sont contenues dans le Coran Sacré, qui prennent systématiquement le contre-pied des connaissances d’alors. Même les savants de la Grèce ancienne qui portèrent la science à son apogée, virent nombre de leurs idées prises à défaut et refaçonnées selon de nouveaux concepts encore inconnus. Puis, l'époque moderne est venue avec beaucoup de retard exprimer et étaler ce qui avait été dévoilé par le Livre Sacré. Voici un exemple parlant des différences de conception entre le Coran et l'enseignement traditionnel : Plus de 99 pour cent de tous les savants occidentaux qui ont vécu au cours des 25 siècles écoulés, croyaient fermement à l'existence de la génération spontanée, alors que le Coran ne lui accorde aucun crédit
Pareillement, pour la période de 1900 à 1929, alors que le monde était entré dans l’ère moderne, plus de 150 savants, tous lauréats du Prix Nobel, ont ignoré ou méconnu, à un moment quelconque de leur existence, que l'univers a été créé à partir d'un atome initial, et qu’il est en expansion dans l'espace, phénomènes parfaitement décrits dans !e Livre Sacré. Pourtant, une telle élite de savants, détenteurs des plus hautes distinctions en chimie, littérature, physiologie, médecine, physique, etc. constitue un capital scientifique unique en son genre. Il englobe les disciplines fondamentales et les connaissances les plus complètes de l'époque. Et certains hurluberlus ont voulu faire croire que les compétences d'un caravanier du désert surpassent la somme du savoir de l'humanité entière ? En réalité, les détracteurs de l’Islam, sont tombés dans leurs propres pièges. En prêtant au Prophète des pouvoirs dont ils n'étaient pas en mesure d’évaluer la portée, ils ont engendré un surhomme aux facultés intellectuelles démesurées.
Heureusement pour tout le monde, ce dernier, usant de sa légendaire modestie, a tenu à remettre les choses en place, en se départissant d'un excès de prestige, que ses adversaires tenaient à lui imputer. La raison en est sortie renforcée. Durant son apostolat, le Prophète a continuellement opposé un démenti à ceux qui l'accusèrent d'avoir rédigé le Coran. Il n'aurait pu le faire. La science qui y est contenue émane du Seigneur de l’univers et nereprésente qu'une infime parcelle de Son Savoir inépuisable. La preuve, le monde entier n’a jamais pu élaborer un ouvrage aussi éminent.