Les idolâtries dans le Catholicisme
Les idolâtries dans le Catholicisme
L’adoration de Jésus n’est pas le seul point de l’associationnisme chez les Chrétiens. En plus de lui, ils ont vénéré l’Esprit Saint, la croix, la Vierge Marie et toutes les images dessinées dans leurs églises.
A) l’adoration de Marie
La vierge Marie – qu’elle soit bénie – est considérée par les Catholiques comme une vraie déesse digne d’être révérée quoiqu’elle ne fait pas partie des trois hypostases de la Trinité. Ils se fondent, pour ce faire, sur le passage suivant de Luc : L’ange entra chez Marie et lui dit : « Réjouis-toi le Seigneur t’a accordé une grande faveur, il est avec toi (Luc 1/28). Des prières nombreuses lui sont consacrées, signalons parmi celles-ci, la litanie à la mère de Jésus. Au cours de ces implorations ils prononcent les formules suivantes, entre autres : « Ô toi qui a été choisie pour être interpellée et sollicitée par Dieu, tu es digne de l’honneur de tous…Tu es la porte du ciel…Ô reine des cieux, tous les anges se prosternent devant toi, toutes choses te glorifient et te rendent grâce… Ecoute-nous, ô mère de Dieu, ô toi qui a été adjurée par Dieu. Ô notre Maîtresse accorde-nous ta miséricorde et donne-nous la paix éternelle. C’est devant toi que nous nous mettons à genoux et c’est toi que nous invoquons.» Le théologien Thomas a écrit : « Il est du devoir de la Vierge Marie, la pure et la glorieuse, d’octroyer le salut à l’humanité entière.» Le saint Louis Mârîdî a dit : « Notre révérence à son égard consiste à lui offrir entièrement nos corps, comme des prisonniers de Marie et du Christ ; Nous devons accomplir tous nos actes avec Marie, par son intermédiaire, dans sa personne et à cause d’elle.»
Le père Jacques le maltais, dans son exégète du père Théodose, évêque d’Ankara, rapporte cette réflexion au sujet de la vierge : « Les bienfaits divins la couvrirent comme des habits, son âme fut pleine de la sagesse divine. Elle se sentait, de par le cœur, l’épouse de Dieu et elle porta Dieu dans ses entrailles.» Lors du concile d’Ephèse, 431, Marie fut nommée « La mère de Dieu.» Au cours du concile de Nicée un paragraphe fut annexé à ces recommandations. Il était inscrit : « Nous te louons, ô mère de la véritable lumière, nous te glorifions, ô sainte Vierge, mère du Dieu… » Pendant ce siècle une secte païenne qui adorait Vénus s’était convertie au Christianisme. Elle croyait que Marie était reine ou déesse du ciel et leur Trinité était ainsi composée de : Dieu, Marie et Jésus. L’Eglise, bien entendu, lutta contre cette hérésie et lui asséna le coup de grâce au septième siècle.
L’orthodoxe El-Anbâ Grégorius a écrit la concernant : « Nous ne l’avons pas élevée au rang de la divinité, comme les Catholiques l’ont fait. Ces derniers étaient dans l’erreur lorsqu’ils l’ont déclarée infaillible. De la même façon, les Protestants se sont jetés dans un égarement sans pareil quand ils l’ont conspuée et ignorée ou ont fait semblant d’ignorer les bienfaits munificences qu’il y a sur elle et dans elle. Les Orthodoxes connaissent Marie la Vierge à sa juste valeur, ils ne la honnissent pas et ne la vénèrent pas.» Les Chrétiens ont rejeté le Coran qui a affirmé que les croyants en Jésus ont considéré la vierge comme une déesse. Dieu a raison quand il nous a appris :﴾Rappelle-leur le moment où Dieu dira : « Ô Jésus, fils de Marie, est-ce toi qui a dit aux gens : «Prenez-moi et ma mère, pour deux divinités, en dehors d’Allah?» Il dira : « Gloire et pureté à Toi ! Il ne m’appartient pas de déclarer ce que je n’ai pas le droit de dire ! Si je l’avais dit, tu l’aurais su !»[1]﴿
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[1]) Portion du Verset 116 de la sourate d’El-Mâ-idah