Les preuves tirées du témoignage des trois témoins sur la trinité
Les preuves tirées du témoignage des trois témoins sur la trinité
Le texte des trois témoins, rapporté dans la première épître de Jean, compte, aux yeux des Chrétiens, parmi les preuves les plus transparentes et les plus importantes : Il a trois témoins : l’Esprit, l’eau et le sang et ces trois convergent dans l’unique témoignage. (Jean I-5/7). Ce passage est en effet, très lucide dans le fait de faire des trois hypostases un seul Dieu, cependant il n’existait dans aucun des manuscrits anciens de la Bible. Mieux encore, la première édition imprimée ne l’a pas mentionné, plus tard il y fut ajouté. Il suffit à toute personne qui exige des preuves confirmant que ce verset a été annexé, il lui suffit de le retirer de son contexte, de lire ce qui précède et ce qui suit, elle ne trouvera alors aucun non-sens ou contre-sens. Ce passage a été remanié volontairement. On lit dans la même lettre de Jean ce qui suit : C’est luiqui est venu par l’eau et par le sang de sa mort. Jésus Christ baptise non avec l’eau seulement mais avec l’eau et le sang. Et l’Esprit Saint témoigne que cela est vrai. Et c’est l’Esprit Saint qui rend témoignage [phrase insérée] parc que l’Esprit Saint est la vérité. … L’Esprit, l’eau et le sang ces trois convergent dans l’unique témoignage. (Jean I -6/8).La prétendue affirmation des témoins célestes a été méprisée d’une façon abjecte au milieu d’un texte qui décrit le dit témoignage.
De nombreux savants chrétiens et de vérificateurs de la Bible comme Horn, Adam Clark, Vandar, les unificateurs de l’exégète de Henry Wasatch et autres, reconnaissent que ce passage a été intercalé. Les écrits de Saint Augustin (354 à 430), ne le comportaient pas, en dépit de ses débats avec les partisans d’Irénée (vers 130 à 202) adversaires de la conception de la Trinité. Le même personnage –Augustin – a rédigé dix lettres pour expliquer la première lettre de Jean et n’a point cité ce morceau.
La version concise et conforme à la règle (R.S.V) de la Bible a enlevé cette phrase de la version anglaise, tout comme un bon nombre de traductions en langues universelles. Par contre, d’autres traductions l’ont conservée, sauf la version de la compagnie de Jésus et la traduction arabe commune. La phrase originale était ainsi libellée : Et l’Esprit Saint témoigne que cela est vrai, car l’Esprit Saint est la Vérité… l’Esprit Saint, l’eau et le sang tous les trois sont d’accord. (Jean I 5-6 et 8). Cette version (R.S.V), dans son introduction, a cité la cause de l’annulation de cette phrase ; il y est écrit : « Elle n’existait pas dans les manuscrits avant le quinzième siècle ni dans les traductions anciennes ni dans les meilleurs originaux latins. Il est fort possible que cette phrase n’est qu’un commentaire écrit sur la marge puis elle fut intégrée au corps du texte lors de son arrivée en Occident.» Benjamin Wilson, le traducteur des manuscrits grecs, a enregistré : « Ce passage qui témoigne de la déification n’existe dans aucun manuscrit grec écrit avant le quinzième siècle. Aucun auteur grec ni aucun parmi les premiers pères latins, chaque fois que ce sujet était discuté, ne citaient ce verset. On peut conclure qu’il a été créé de toutes pièces.[1]» De son côté, le Dr Waïne Jordhome a déclaré: « Le problème qui se rapporte à cette traduction réside dans le fait qu’elle s’est appuyée sur un nombre infime de manuscrits grecs inauthentiques et dont les plus anciens datent du quatrième siècle. Aucune traduction anglaise récente ne l’a soulignée ainsi que toutes les autres traductions des temps modernes comme les extraits des pères de l’Eglise tels Irénée mort en 202, Clément décédé en 212, Tertullien éteint en 225 et Athanase le très grand défenseur de la Trinité, passé de vie à trépas en 373.[2]»
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[1]) Voir :
a) La manifestation de la vérité de R. El-Hindî- T : 2 – Pages : 497/504.
b) Jésus qu’il soit béni entre la réalité et les illusions de Md Wasfî – Pages : 106/107.=
=c) Cinquante mille fautes dans la Bible de Ahmed Dîdât – Page : 12.
[2]) Voir :
a) La pensée des évangélistes à propos des fondements de la foi chrétienne de Waïne Jordhome – Page : 193.
b) Les anciens manuscrits consultés par Waïne Jordhome (Ce sont les N°88/ 221/ 429/ 918 ils ont été transcrits durant le deuxième millénaire.
c) Introduction à la critique des textes de Fâdî Alexander – Page : 359.