VI) Les miracles de Jésus qui prouvent sa déification
VI) Les miracles de Jésus qui prouvent sa déification
Les Evangiles citent trente cinq (35) miracles du Christ comme étant des preuves indiscutables de sa déification. Parmi ces derniers figurent sa naissance sans géniteur, les faits de ressusciter les morts, de guérir les malades, la connaissance de l’avenir et bien d’autres…. Les miracles sont un don divin. Le Coran les a cités avec insistance en affirmant qu’ils sont hors du commun et qu’ils ont été accomplis avec l’aide du Tout Puissant ﴾Il dira aux Israélites : « En, vérité je vous apporte un signe de la part de votre Seigneur ; je formerai pour vous avec de la glaise un oiseau ; je soufflerai dessus et par la permission de Dieu, il sera un oiseau vivant. Je guérirai l’aveugle et le lépreux, ressusciterai les morts par la permission de Dieu. Je vous apprendrai ce que vous mangez et ce que vous cachez dans vos demeures. En cela il y aura certainement un signe pour vous, si vous êtes vraiment croyants.[1]﴿
Les textes évangéliques confirment la véracité de ce verset. Lorsque Jésus réalisait ces prodiges, il assurait qu’il les exécutait avec l’assistance de Dieu et ne se les attribuait pas. Il a dit : « En réalité, c’est par l’esprit de Dieu que je chasse les esprits mauvais.» Matthieu 12/28)et « En réalité, c’est avec la puissance de Dieu que je chasse les esprits mauvais.» (Luc 11/20).Quand il vint pour ressusciter Lazare, Jésus leva les yeux vers le ciel et dit : « Père, je te remercie de m’avoir écouté. Je sais que tu m’écoutes toujours, mais je le dis à cause de ces gens-là qui m’entourent afin qu’ils croient que tu m’as envoyé.» (Jean 11-40/41). Il a exprimé sa gratitude, humblement, à Dieu pour avoir répondu à ses implorations et pour avoir redonné la vie au mort. De la même façon, il leva les yeux vers le ciel et invoqua l’assistance du Très-Haut pour pouvoir donner à manger à de nombreuses foules à partir de cinq pains et de deux poissons. Il leva les yeux vers le ciel et remercia Dieu. (Matthieu 14/19).
Lorsqu’on lui apporta le sourd-muet, puis il leva les yeux vers le ciel, soupira et dit à l’homme «Effata» ce qui signifie ouvre-toi. Aussitôt les oreilles de l’homme s’ouvrirent sa langue fut déliée et il se mit à parler normalement. (Marc 7-34/35) son soupir et ses prières arrivèrent à Dieu et ce dernier ne l’a pas déçu. Parlant de tous ses miracles, il n cessait de répéter : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. (Matthieu 28/18)
Tout ce qui lui est parvenu est un don de Dieu. S’il avait été un dieu, ses miracles auraient été intrinsèques à sa nature divine, il n’aurait eu pas besoin de quelqu’un pour les lui accorder ou pour les lui refuser.
Signalons, ici, que le diable a reçu le même pouvoir et cela ne signifie en aucun cas, qu’il est un dieu. Essayant de tenter le Christ par tous les royaumes de la terre. Le diable lui dit : « Je te donnerai toute cette puissance et les richesses de ces royaumes ; tout cela m’a été remis et je peux le donner à qui je veux. (Luc 4/6) Jésus a assuré qu’il ne dispose d’aucun pouvoir ni d’aucune force, sans l’aide de Dieu. « Je ne peux rien faire par moi-même. » (Jean 5/30). Ces miracles ne sont, au fond, que les dons divins qui prouvent qu’il est envoyé par le Tout Miséricordieux : « Les œuvres que je fais, celles-là mêmes que le Père m’a donné à accomplir, parlent en ma faveur et montrent que le Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé témoigne aussi en ma faveur.» (Jean 5-36/37»)
Les contemporains du fils de Marie ont vu ses miracles, ils savaient que ces derniers étaient des dons de Dieu qu’IL accorde à ses messagers. Personne parmi eux n’a prétendu que le Messie était un Dieu. Quand, devant une foule nombreuse, il chassa l’esprit mauvais chez l’enfant possédé : Et tous furent impressionnés par la grande puissance de Dieu. (Luc 9/43). Il soigna également une femme au dos courbé : Et aussitôt la femme se redressa et se mit à louer Dieu. (Luc 13/13). Jésus ordonna, en présence d’une assistance dense, à un paralytique de se lever et de marcher : Quand la foule vit cela, elle fut remplie de crainte et loua Dieu d’avoir donné un tel pouvoir aux hommes. (Matthieu 9/8).Ils ne doutèrent point qu’il était un homme et non un dieu, le Guérisseur Parfait a une grosse part dans la guérison de l’handicapé. C’est, d’ailleurs, ce qu’a dit de lui l’aveugle à qui il a fait recouvrer la vue. Ils lui demandèrent : «Comment donc tes yeux ont été guéris. » Il leur répondit : «C’est un homme appelé Jésus…..et je voyais.» (Jean 9/10). Est-ce que les personnes qui parlent de la déification du Christ par le fait d’avoir fait récupérer la vue à ce non voyant sont-elles mieux placées que celui-ci? L’aiment-elles plus que lui? Connaissent-elles ses capacités tout autant que lui? Quand il parla sévèrement aux eaux de la mer et à la tempête, il fut obéi. Les témoins de cette scène n’ont jamais dit que Jésus était un dieu, en dépit de l’importance du phénomène mais ils ont admiré le pouvoir de l’homme Jésus. Ils dirent : «Quel genre d’homme est-ce pour que même le vent et les flots lui obéissent ?» (8/27)
Lorsque Marthe lui demanda de faire revivre son frère Lazare, elle lui attesta qu’elle sait que ces miracles émanent de Dieu afin de soutenir son prophète dans sa mission. Elle lui a assuré : « Mais je sais que même maintenant Dieu te donnera tout ce que tu lui demanderas.» (Jean 11/22). Pierre, le chef des apôtres s’adressant aux foules insistait sur ce concept : « Gens d’Israël, écoutez ce que je vais vous dire. Jésus de Nazareth était un homme dont Dieu vous a démontré l’autorité en accomplissant par lui toutes sortes de miracles et de signes prodigieux au milieu de vous.» (Les actes des apôtres 2/22). Nicomède, un des responsables pharisiens, se rendit compte du secret de ces manifestations hors du commun qui procèdent du Créateur et qui sont données à Jésus pour ne jamais le quitter. Nicomède vint le voir une nuit. Illui dit : «Maître, nous savons que Dieu t’a envoyé pour nous apporter cet enseignement, car personne ne peut faire des signes miraculeux comme tu en fais si Dieu n’est pas avec toi.» (Jean 3/2)
Les Evangiles rapportent que ces faits extraordinaires ne sont qu’un don de Dieu. Jésus craignait, parfois, de rater leurs concrétisations lors de certaines situations. Ainsi, lorsqu’il se présenta devant le cadavre inerte de Lazare, il a eu peur d’échouer dans sa tentative. Mais quelques-uns parmi les Juifs dirent : « Lui qui a guéri les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas aussi empêcher Lazare de mourir?» Alors, à nouveau, Jésus frémit intérieurement. (Jean 11-37/38). Souvent, les Pharisiens lui demandaient l’accomplissement de miracles, mais tantôt il lui était impossible de leur répondre positivement et tantôt il leur refusait, volontairement, de concrétiser ce défi. Poussant un profond soupir, il dit : «Pourquoi les gens d’aujourd’hui réclament-ils un signe miraculeux ? En vérité, je vous le déclare, il ne sera pas donné un signe à cette génération.» Puis il les quitta, remonta dans la barque et partit pour l’autre pour l’autre rive du lac. (8-11/13). Cependant, lorsque les Juifs, de plus en plus nombreux, affluaient vers lui et lui réclamaient des miracles, il leur rétorqua : « Génération mauvaise et adultère qui réclame un signe ! En fait de signe, il ne lui en sera pas donné. (Matthieu 12-36/38). D’autre part, si ces miracles étaient le signe de sa déification, pour quelle raison ordonnait-il de les dissimuler? N’étaient-ils pas la marque de sa réalité? Il avait recommandé au paralytique : «Ecoute bien, lui dit-il, ne parle de cela à personne.» (Marc 1/44) Il répéta le même conseil aux deux aveugles : « Ecoutez bien, leur dit-il, avec sévérité, personne ne doit le savoir.» (Matthieu 9/31). Au troisième non voyant de la localité de Bethsaïda, il fit retrouver la vue et lui avait enjoint de ne pas entrer au village. Alors Jésus le renvoya chez lui en lui disant ; « N’entre pas dans le village.» (Marc 8/26)Ses adversaires complotaient contre lui, il le sut et s’éloigna d’eux. L’ayant appris[2], Jésus se retira de là. Beaucoup le suivirent, il les guérit tous. Il leur commanda, sévèrement, de ne pas le faire connaître[3]. (Matthieu 12-15/16). Jésus, en cachant ses miracles à ses contemporains, tenait à ne pas les éloigner de la nature de sa mission mais si les dit-miracles étaient la marque de sa déification, il aurait été obligé de le leur signaler.
Selon La Bible, les miracles en eux-mêmes ne sont point l’apanage des seuls prophètes. La grande stupéfaction consiste dans le fait que les Chrétiens considèrent les prodiges de Jésus – Que la bénédiction de Dieu soit sur lui – comme étant des preuves de sa déification alors que d’autres personnes ont matérialisé des prodiges pareils mais elles ne sont pas, pour autant, considérées comme des dieux. Toujours d’après La Bible, les croyants en Jésus ont concrétisé des actes plus convaincants que ceux du maître et c’est lui-même qui l’affirme : Oui, je vous le déclare, c’est la vérité celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes. (Jean 14/12). Ils seront donc en mesure de guérir les malades, de ressusciter les morts, mieux encore ils seront capables de faire des choses impossibles et malgré cela ces œuvres ne servent point démontrer que leurs auteurs sont des dieux.
Encore une fois, La Bible proclame que la concrétisation des miracles ne justifie ni la sincérité ni même la réalité de la foi de ceux qui les ont concrétisés, prophètes soient-ils ou dieux. Jésus a annoncé que des tartuffes exécuteront des merveilles au nom du Christ, mais celui-ci a déclaré : Ce ne sont pas tous ceux qui me diront : « Seigneur ! Seigneur ! » qui entreront dans le Royaume des cieux, mais seulement ceux qui font la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Au jour du Jugement, beaucoup me diront : « Seigneur ! Seigneur, c’est en ton nom que nous avons été prophètes, c’est en ton nom que nous avons chassé les esprits mauvais ; c’est en ton nom que nous avons accompli de nombreux miracles. Alors, je leur déclarerai : je ne vous ai pas connus, allez-vous-en loin de moi vous qui commettez le mal !» (Matthieu 7-21/23). Ces hypocrites et menteurs effrontés furent capables de réaliser des miracles mais ils ne pourront confirmer leur droiture et l’authenticité de leurs croyances et encore moins les faits d’être des prophètes ou des dieux. La personne aux mauvaises intentions crée plusieurs actions inimaginables. Elle les fait avec l’aide du diable et sa puissance. Paul a écrit : L’être méchant viendra avec la puissance de Satan, il accomplira toutes sortes de miracles et de prodiges trompeurs. (Thessaloniciens II 2/9)
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[1]) Verset 49 de la sourate d’El-Imrâne.
[2]) Il apprit le complot que les Juifs tramaient contre lui. (Voir Matthieu 12/14)
[3]) Ils ne devaient pas parler de leur guérison.