Sixième preuve : les miracles relatifs à la science dans le Coran et la Sunna
Sixième preuve : les miracles relatifs à la science dans le Coran et la Sunna
L’importance de ces miracles provient de plusieurs facteurs :
-Premier facteur : c’est le fait que nous vivions à une époque que tous, chercheurs, médecins, ingénieurs, spécialistes de sciences religieuses ou humaines, appellent « l’ère de la science », à tel point que cette « science » est devenue la référence de toute activité ou théorie. C’est pourquoi les « miracles » que nous devions présenter en ce siècle devaient être d’ordre scientifique.
- Second facteur : les miracles d’ordre scientifique (du Coran et de la Sunna) devaient être présentés à la raison humaine dans ce qu’elle a de plus élevé et de plus puissant.
- Troisième facteur : ce discours est adressé aux savants capables de comprendre ce qu’il vise ainsi que son importance et sa valeur scientifique. C’est ainsi que le Comité international sur les miracles scientifiques du Coran et de la Sunna s’est chargé de cette mission tout en fixant des règles et des critères à ceux qui y travaillent.
Exemples de miracles d’ordre scientifique dans le Coran et la Sunna
Ils sont nombreux, et les expériences scientifiques réalisées dans les centres de recherche scientifique spécialisés ont prouvé qu’il s’agissait de vérités qu’aucune personne honnête ne pourrait nier, face auxquels les plus grands scientifiques occidentaux ont été éblouis et émerveillés.
Le Dr Marshall Johnson, qui est l’un des plus grands embryologues, m’a dit une fois que si l’on présentait les vérités scientifiques du Coran, qui ont été découvertes en Occident, et qui prouvent la véracité du Prophète, cela aurait un écho considérable. Et je m’étonne de vous : comment pouvez-vous rester silencieux, alors que les preuves éclatantes de la véracité de votre Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) sont sous vos yeux ?
Nous allons donc passer en revue maintenant certains aspects des miracles d’ordre scientifique dans le Coran et la Sunna
Les trous noirs
Allah, exalté soit-Il, dit : « Non ! Je jure par les planètes qui gravitent, qui courent et disparaissent, par la nuit quand elle survient ! Et par l’aube quand elle exhale son souffle ! Ceci [le Coran] est la parole d’un noble Messager » (Coran 81/15-19).
La signification scientifique de ce verset :
Les trous noirs correspondent à l’étape de la vieillesse dans la vie des étoiles géantes dont la masse est égale à cinq fois celle du soleil.
Ces trous noirs se caractérisent par une grande densité et un champ gravitationnel si intense qu’ils empêchent toute matière de s’en échapper, même la lumière, dont la vitesse atteint 300 000 km par seconde. Et du fait qu’elles correspondent à des zones dans l’espace qui absorbent tout ce qui se trouve dans leur voisinage, même d’autres étoiles, ces étoiles géantes invisibles ont été appelées « aspirateurs géants » et elles ont été identifiées grâce aux calculs théoriques de Kalr Schwarzschild en 1916 et de Robert Oppenheimer en 1934. Et depuis 1971, la probabilité de leur existence a augmenté et les scientifiques pensent que le centre de notre galaxie (la Voie Lactée), par exemple, est un trou noir.
Le caractère miraculeux du Coran relativement à ce phénomène naturel :
La négation d’un serment est une figure de style coranique qui vise à insister, comme si Allah, exalté soit-Il, disait : nul besoin de serment avec un argument aussi clair, et le serment intervient pour prouver que le Coran est une révélation venant d’Allah. Allah, exalté soit-Il, dit :
« Non ! Je jure par les planètes qui gravitent, qui courent et disparaissent, par la nuit quand elle survient ! Et par l’aube quand elle exhale son souffle ! Ceci [le Coran] est la parole d’un noble Messager »
(Coran 81/15-19)
L’importance du serment réside dans le fait qu’il porte sur un signe cosmique merveilleux et qui est décrit ici en des termes qui correspondent parfaitement aux caractéristiques de ce qu’on appelle les « trous noirs », puisque ce sont des étoiles qui tournent sur leur orbite et auxquelles s’applique le terme « courir » (jawâr). Quant au terme « disparaissent » (kunnas), il décrit parfaitement leur disparition et leur vieillissement après être apparues et avoir évolué. Et il s’agit de fait d’étoiles géantes qui ont chuté à la fin de leur vie, dont la matière s’est concentrée et qui ont fini par disparaître, sans produire aucune lumière, du fait de leur champ gravitationnel intense qui leur fait absorber tout ce qui se trouve à proximité d’elles, décuplant leur masse et leur puissance. Cela est exprimé par le terme « kunnas » qui donne l’idée d’énormes aspirateurs.
Or, la connaissance de ces caractéristiques est récente, c’est pourquoi leur mention dans le Coran en des termes aussi précis – dans le cadre de la confirmation de son caractère révélé – est une preuve irréfutable qu’il est la Parole d’Allah le Créateur. Béni soit Celui Qui dit :
« Ce Coran n’est qu’un rappel adressé à l’Univers, et vous ne tarderez pas à en connaître la véritable portée ! »
(Coran 38/87-88)